L’AMF, l’ACPR, la DGCCRF et le parquet de Paris s’engagent contre la multiplication des offres financières frauduleuses sur Internet.

Les propositions pour de l’argent facile pullulent sur le Web. Arnaques au crédit, faux comptes d’épargne, investissements ultra spéculatifs... Ces offres frauduleuses sont à l’origine de pertes financières considérables pour les particuliers. En 2015, 1 656 réclamations ont été formulées auprès de l’AMF. Ce fléau constitue 12 % des demandes reçues par l’ACPR. Et 75 plaintes ont été traitées par la DGCCRF sur le sujet.

Face à ce constat, ces institutions s’engagent avec le parquet de Paris pour placer le sujet au cœur de leurs préoccupations. De nombreuses campagnes de communication ont déjà été effectuées pour sensibiliser et protéger les consommateurs. L’AMF pratique des investigations sur des sites non régulés, des injonctions judiciaires pour obtenir la fermeture de plates-formes illégales ainsi que des actions auprès des régulateurs pour développer les contrôles. L’ACPR fait part des usurpations dont elle est victime et œuvre pour obtenir la fermeture de noms de domaine ou sites illégaux. La DGCCRF surveille activement les pratiques des opérateurs en ligne, détecte et sanctionne les pratiques commerciales trompeuses. Et les procédures sont transmises au parquet aux fins de poursuites pénales. Le message à l’intention du public est clair : la promesse d’un gain facile est un leurre absolu.

Les quatre institutions saluent toutefois la réaction des pouvoirs publics : une disposition de la loi Sapin II interdit la publicité relative aux produits les plus risqués. Une disposition qui sonne comme un petit coup de pouce.

 

E.M.

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