Nettement affaiblie par le scandale des comptes truqués, l’entreprise japonaise souhaite se séparer de ses activités médicales.

Le dernier tour des enchères concernant la reprise de Toshiba Medical Systems Corp, le bras médical du géant nippon de l’électronique et du nucléaire, a été très disputé : les trois acteurs toujours en lice, Canon, Fujifilm et le tandem Konica Minolta-Permira, ont tous revus leur position à la hausse. Aux dernières nouvelles, c’est Canon qui aurait tiré son épingle du jeu et serait entré dans une période de négociation exclusive avec le vendeur grâce à une offre de 6,2 MD$, renforcée par un très faible niveau de chevauchement entre les activités des deux protagonistes. La cible fabrique notamment des machines à rayons X et des appareils d’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Si l’acheteur, référence dans le monde de la photographie amatrice et professionnelle, et plus récemment des caméras de vidéosurveillance, cherche à diversifier son business avec le rachat d’actifs profitables juchés dans un cycle de croissance, l’affaire est d’une toute autre nature pour Toshiba. Le groupe japonais a récemment été ébranlé par la découverte de pratiques comptables frauduleuses en son sein. Durant plus de six ans, il aurait faussement gonflé ses profits. Aujourd’hui, Toshiba attend près de 2 MD$ de la part de ses banques et la cession sus-évoquée lui permettrait de les rassurer et d’obtenir ce financement.  

 

FS

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