En Île-de-France, certains candidats aux élections régionales feignent de craindre un télescopage des événements.

« On ne pourra pas sauver le monde et l’Ile-de-France le même jour ! », lance Valérie Pécresse en conférence de presse le 20 octobre dernier. La candidate Les Républicains accuse le gouvernement d’avoir délibérément déplacé les élections régionales initialement prévues pour le mois de mars. La raison ? Profiter de la médiatisation de la COP21 attendue du 30 novembre au 11 décembre pour passer sous silence le faible score potentiel de la gauche.

Mais contre toute attente, le candidat PS Claude Bartolone, s’est lui aussi étonné du calendrier, craignant que l’événement écologiste ne vienne perturber la circulation francilienne et troubler les élections par la même occasion. C’est « l’arroseur arrosé », s’était alors moqué sa rivale sur les réseaux sociaux. Quoi qu’il en soit, et même si tous les coups sont permis en politique, présumer de l’incapacité des médias à traiter deux informations simultanément relève moins de l’argument électoral que de la mauvaise foi politicarde. Sans oublier qu’avec la présence des médias du monde entier, c’est le score du FN qui risque d’être bien relayé.

 

C. C. 

 

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