Les élections régionales se dérouleront les 6 et 13 décembre prochains, quelques mois seulement après deux réformes modifiant l’organisation du territoire.

C’est la première fois depuis 1965 que les Français sont appelés à voter en décembre. Mais ce n’est pas la seule particularité de ces régionales. Depuis la loi du 16 janvier dernier, ce ne sont plus vingt-deux mais treize régions métropolitaines qui redessinent le territoire tricolore. Un bon moyen de limiter les frais ? Pas sûr… S’élevant à 1 757, le nombre de conseillers régionaux restera inchangé. Ceux-ci devront néanmoins supporter une charge de travail supérieure à celle de leurs prédécesseurs : la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi « Notre », leur attribue en effet un nouveau bloc de compétences. Sur le plan économique, les régions devront définir un schéma de développement économique, d’innovation et d’internationalisation. En matière d’emploi, elles auront à coordonner les acteurs du service public sur son territoire. Enfin, les régions devront organiser l’intégralité des transports interurbains. « Cette réforme territoriale va de pair avec l’affirmation dans les territoires d’un État déconcentré, légitime et cohérent », pouvait-on lire dans un communiqué de presse du Conseil des ministres en 2014. En tout état de cause, ces nouvelles compétences lourdes engagent des dépenses conséquentes ! Pour remplir ses objectifs, la seule région Ile-de-France bénéficiera d’onze milliards d’euros de budget. 

 

 

C. C. 

 

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