Deux questions à David Assouline, porte-parole du parti socialiste, lors de la conférence de presse du lundi 23 juillet
« Nous appelons au patriotisme économique »
Deux questions à David Assouline
Quel est le message que souhaite adresser le gouvernement aux industriels français, à travers le dossier PSA ?
David Assouline. L'État doit pouvoir demander d'être écouté sur des problématiques aussi importantes. 8 000 salariés sont aujourd'hui dans un état de souffrance et nous voulons en priorité leur accorder notre soutien et témoigner notre solidarité. Le gouvernement veut avoir un droit de regard sur les stratégies industrielles de nos grands groupes pour que la justice sociale soit aux commandes. PSA devra désormais intégrer dans ses stratégies les décisions qui seront prises par le gouvernement pour soutenir l'industrie automobile, notamment par le système des bonus-malus afin de favoriser le développement des voitures propres. Le gouvernement rappelle ainsi que les plans devront se faire dans la concertation et qu'aucun licenciement sec ne sera accepté. C'est un signal fort que nous envoyons à l'ensemble de l'industrie.
Plusieurs entreprises françaises ont annoncé vouloir délocaliser une partie de leurs cadres à l'étranger, craignez-vous un exode fiscal ?
D. A. Non, nous ne le craignons pas. Les cadres, sauf exceptions, ne sont pas concernés par cette taxation à hauteur de 75 % qui s'applique aux revenus de plus d'un million d'euros. Nous appelons au patriotisme économique, tout le monde doit faire des efforts. L'impôt progressif est à la base de notre conception de la fiscalité, cela ne doit effrayer personne, car ces efforts permettront de sortir de la crise. La grande nouveauté, c'est qu'avec ce gouvernement, les efforts seront répartis avec justice et ceux qui ont déjà fait tous les efforts ne seront pas touchés. En revanche, ceux qui ont été épargnés et qui ont bénéficié d'avantages fiscaux indus au cours des cinq dernières années seront mis à contribution.
David Assouline. L'État doit pouvoir demander d'être écouté sur des problématiques aussi importantes. 8 000 salariés sont aujourd'hui dans un état de souffrance et nous voulons en priorité leur accorder notre soutien et témoigner notre solidarité. Le gouvernement veut avoir un droit de regard sur les stratégies industrielles de nos grands groupes pour que la justice sociale soit aux commandes. PSA devra désormais intégrer dans ses stratégies les décisions qui seront prises par le gouvernement pour soutenir l'industrie automobile, notamment par le système des bonus-malus afin de favoriser le développement des voitures propres. Le gouvernement rappelle ainsi que les plans devront se faire dans la concertation et qu'aucun licenciement sec ne sera accepté. C'est un signal fort que nous envoyons à l'ensemble de l'industrie.
Plusieurs entreprises françaises ont annoncé vouloir délocaliser une partie de leurs cadres à l'étranger, craignez-vous un exode fiscal ?
D. A. Non, nous ne le craignons pas. Les cadres, sauf exceptions, ne sont pas concernés par cette taxation à hauteur de 75 % qui s'applique aux revenus de plus d'un million d'euros. Nous appelons au patriotisme économique, tout le monde doit faire des efforts. L'impôt progressif est à la base de notre conception de la fiscalité, cela ne doit effrayer personne, car ces efforts permettront de sortir de la crise. La grande nouveauté, c'est qu'avec ce gouvernement, les efforts seront répartis avec justice et ceux qui ont déjà fait tous les efforts ne seront pas touchés. En revanche, ceux qui ont été épargnés et qui ont bénéficié d'avantages fiscaux indus au cours des cinq dernières années seront mis à contribution.