Google est mis en demeure par la commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) d’élargir son droit à l’oubli à l’ensemble des versions du site.
La Cnil précise le champ du droit à l’oubli
Reconnu l’année dernière par la Cour de Justice de l’Union européenne, le droit à l’oubli est encore insuffisamment appliqué par Google selon la Cnil. L’autorité française reproche au géant américain de permettre aux internautes la désindexation de ses informations personnelles sur ses seules extensions européennes. Les informations sont donc toujours accessibles sur les autres versions du moteur de recherche, notamment sur son extension mondiale, google.com. Pour Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil, « le déférencement, pour être effectif, doit concerner toutes les extensions et le service proposé via le moteur de recherche Google search doit correspondre à un traitement unique. » Lorsqu’un internaute en fait la demande, Google doit donc désindexer les informations en cause sur l’ensemble des versions de ses sites.
L’entreprise américaine a deux semaines pour répondre à cette mise en demeure. À défaut, la Cnil peut la sanctionner d’une amende de 150 000 euros.
Crédit photo: Viktor Sekularac
MB
L’entreprise américaine a deux semaines pour répondre à cette mise en demeure. À défaut, la Cnil peut la sanctionner d’une amende de 150 000 euros.
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