Décideurs. Ne regrettez-vous pas l'absence d'autres candidatures à la présidence de l'UMP ? Une campagne à plusieurs voix eût-elle été préférable ?

François Fillon.
On peut comprendre les regrets des candidats qui n’ont pas pu réunir les parrainages nécessaires, mais notre système reste plus transparent que le verrouillage actuel du parti socialiste où un candidat a été choisi dans des conditions obscures. Les règles du parrainage existent depuis plusieurs années dans les statuts de l’UMP. C’est une règle sur laquelle je souhaiterais revenir, si je suis élu à la présidence de l’UMP.

Jean-François Copé. La compétition ne s’est pas limitée à un « duel », puisque Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Henri Guaino et Xavier Bertrand ont aussi animé le débat de précampagne, mais n’ont pas pu, ou n’ont pas voulu, maintenir leur candidature. Il est vrai que les règles pour être candidat étaient strictes, puisqu’il fallait réunir près de 8 000 parrainages d’adhérents. Elles n’étaient pas non plus insurmontables, puisque, par exemple, plus de 46 000 militants m’ont fait l’honneur de me parrainer ! Elles étaient dictées par nos statuts, qui datent de la création de l’UMP et nous n’allions pas les modifier en cours de route au risque de faire peser un soupçon sur le scrutin. Il reviendra bien sûr au prochain président de l’UMP de modifier ces statuts en accord avec les militants.

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