C’est le montant alloué au nouveau plan de concessions dévoilé ce mardi 9 juin par la chef d'État brésilienne, Dilma Rousseff.
Depuis le scandale lié à la corruption chez Petrobras, la cote de la présidente Dilma Rousseff est descendue en flèche. Le ralentissement de l’économie brésilienne, dont le PIB a reculé de 1,6 % au cours des trois premiers mois de 2015 par rapport au dernier trimestre 2014, n'a pas manqué de ternir encore un peu plus son image. Le nouveau plan d’investissements dans des infrastructures vétustes, d’un montant de 56,8 milliards d’euros, répond au double objectif de réhabiliter l’image de la présidente et de relancer la croissance. Sur cette somme, plus d’un tiers sont attendus d’ici à 2018.

Le programme comporte plus d’une centaine de chantiers destinés à mobiliser les investisseurs privés. Le projet de voie ferrée reliant les côtes atlantique et pacifique, en passant par le Pérou, y figure. Quant au financement, la banque publique de développement (BNDES) aura un rôle réduit, réductions budgétaires obligent, mais les investisseurs institutionnels étrangers pourraient pallier ce manque. En 2014, les investissements représentaient seulement 2 % du PIB, un montant largement insuffisant pour combler le profond déficit en infrastructures du pays.

S.S.S.

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