Marlène Absi, la danseuse
Qu’est-ce que la danse ? La souplesse sûrement, l’harmonie évidemment, la rigueur assurément, un brin de folie peut-être… Contemporaine, jazz, hip hop, classique ou moderne, voire africaine, Marlène s’essaie à tous les rythmes et toutes les postures dans sa jeunesse. Pendant les entraînements elle peaufine ses chorégraphies, prépare les enchaînements, enchaîne les étirements, échauffe ses ligaments. Lors de galas ou de spectacles, c’est le plaisir qui prime entre copines. Dans les écoles de Dijon elle se forme, sur les pistes de danse se déforme.
Ce que l’on pourrait croire à l’opposé de mouvements endiablés – la gestion et les chiffres – a eu raison de son appétit estudiantin. Après un IUT en gestion des entreprises et des administrations et un master finance à l’IAE Dijon, Marlène affine ses aspirations professionnelles avec un master 2 en gestion d’actifs, en alternance chez Tocqueville Finance. Elle poursuit alors sa découverte de l’asset management chez Montbleu Finance, où elle passe huit années formatrices, en tant qu’analyste financier puis gérante, à la rencontre de chefs d’entreprise lui dévoilant leurs stratégies et business models. Puis, voulant se concentrer sur les enjeux globaux des clients, tout en variant les classes d’actifs dans un cadre indépendant, Marlène pivote.
La vision long terme qui lui manquait en société de gestion, elle la trouve chez les entrepreneurs
Le monde du multi-family office s’ouvre à elle, en commençant par une demi-douzaine d’années chez EVEN FO à chapeauter les investissements. Dès lors, le champ des possibles s’élargit, Marlène prenant plaisir à guider les familles sur des sujets d’investissements variés et techniques. La vision long terme qui lui manquait en société de gestion, elle la trouve chez les entrepreneurs – des visionnaires, what else ? – qui la captivent et dont elle partage, non pas la folie, mais les rêves lointains. Puis ce sera l’aventure Beelong, le challenge qui lui manquait, avec, cerise sur le gâteau, un désir d’impact de sa fondatrice. Voilà pour le parcours. Mais la vérité est ailleurs.
Marc Munier