Premier label ESG pour les produits structurés
D’après l’Unep (UN environment programme), 30 % de la population mondiale fait face à des vagues de chaleur mortelle de plus de vingt jours par an et, si rien ne change, ce chiffre pourrait aller jusqu’à 75 % d’ici à 2100. Sous l’épée Damoclès que représentent ces prévisions alarmantes, les professionnels réagissent.
Un label à trois niveaux
Feefty, plateforme multiservices pour les produits structurés, et Quantalys, fintech consacrée aux logiciels des métiers du patrimoine et de la finance, ont lancé le premier label ESG à destination des produits structurés, le DSP label (Durable Structured Product Label). Concrètement, cette méthodologie indépendante se base sur cinq piliers (émetteur, structuration, sous-jacent, valorisation et reporting), notés de 1 à 3, qui s’ajouteront aux phases de conception de produits avec un minimum d’admissibilité pour les notations DSP les plus élevées. Chacune de ces catégories est pondérée selon son impact à trois niveaux : la transparence, la bonne compréhension et le suivi produit.
Un label qui a du sens
La finance responsable est devenue le leitmotiv de nombreux acteurs de la finance, soucieux de lier ces enjeux à la performance de leurs portefeuilles. Cette norme garantit l’intégrations des critères ESG dans la composition des produits tout en répondant à l’ensemble des besoins de la chaîne de valeur, de l’émetteur jusqu’au reporting, en passant par le structureur. "La demande de produits ESG est de plus en plus forte, et pouvoir aller plus loin dans l’analyse des produits afin d’offrir une grille de lecture plus simple était important", souligne Jean-François Bay, directeur de Quantalys. En effet, les questions environnementales, sociales et de gouvernance attirent de plus en plus les épargnants, à la recherche de sens et de performance.
Marine Fleury