Multi-family-offices : la nouvelle vague
« Discret », « feutré » ou encore « confidentiel » : autant d’adjectifs qui ont été pendant longtemps accolés au monde des family offices.
Mais depuis quelques années, le métier se rend plus visible et s’ouvre à une nouvelle génération de professionnels souhaitant redonner à l’exercice de la profession de conseiller en gestion de patrimoine toutes ses lettres de noblesse : valoriser la qualité de l’expertise et l’accompagnement sur le long terme.
C’est bien évidemment l’univers des multifamily offices – ces structures capables d’accompagner plusieurs familles dans la préservation et la valorisation de leur patrimoine – qui rencontre un essor considérable.
Pas moins d’une quinzaine de boutiques ont, en effet, été constituées ces dernières années par des professionnels ayant exercé, pour la majorité d’entre eux, au sein de grandes banques privées avant de prendre leur envol.
Un métier à fort potentiel
Cette nouvelle génération de family officers s’appuie d’ailleurs sur quatre valeurs cardinales, épousant en grande partie les codes historiques du métier : la qualité de l’expertise, le sens du service client et la transparence, en y ajoutant une prise en main très naturelle des outils digitaux et des nouvelles technologies.
Mais ces structures ont également développé des points de différenciation considérables, reposant, pour chacune d’entre elles, sur les différentes expériences et les parcours de leurs fondateurs, aussi passionnants qu’enrichissants.
C’est d’ailleurs le sens de notre dossier : vous faire découvrir les contours du métier et mieux comprendre la valeur ajoutée apportée par les family officers.
Et l’avenir ? Il s’annonce radieux ! C’est en tout cas la conviction de Laurent de Swarte, cofondateur d’Agami Family Office et président du Club du Multi Family Office, association qui regroupe déjà cinq acteurs de la profession : « Le métier du multi-family office connaît un potentiel grandissant qui est loin d’être couvert. Nous estimons d’ailleurs le taux de couverture actuel inférieur à 10 % du marché potentiel en France. »
Bonne lecture à tous.