Édito

Invité à s’exprimer lors du colloque organisé par Fidroit le 27 juin dernier, Philippe Dessertine, professeur en sciences de gestion, directeur de l’Institut de haute finance et membre du Haut Conseil des finances publiques, y aura fait une prestation remarquée.

Son constat est clair: le monde connaît depuis le début des années 2000 une période d’innovations majeures, la plus grande de l’histoire de l’humanité après celle de la révolution industrielle. Une transformation qui bouleversera la société tout entière, son organisation comme ses entreprises.

La finance ne saurait échapper à cette lame de fond. Pour survivre, les entités délivrant un conseil patrimonial (CGP, banque privée…) devront se réinventer. Un constat sans appel qui a donné de sérieux maux de tête et pas mal d’inquiétudes aux personnes dans la salle.

Mais, bonne nouvelle, selon lui, malgré une organisation de la société repensée, l’humain restera au centre du modèle qui se met en place. Et à l’ère du big data où la connaissance client est souvent qualifiée de nouvel or noir, de pétrole du XXIe siècle, les conseillers patrimoniaux partent avec une longueur d’avance ! L’accompagnement personnalisé et la connaissance intime de leurs clients sont dans leur ADN. Bien utilisés, les outils digitaux seront donc un atout pour les acteurs de la gestion de patrimoine. Le conseil a donc encore de beaux jours devant lui.

Édouard Petitdidier et Jean-François Fliti, Allure Finance

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