La banque brésilienne souffre d’un besoin rapide de liquidités après que plusieurs agences de notation aient exprimé leurs craintes.

Le scandale entourant l’ex-CEO de BTG, André Esteves, arrêté et interrogé dans le cadre d’une vaste affaire de corruption chez le géant de l’énergie Petrobras, fait beaucoup de mal à son ancienne maison. BTG Pactual, l’institution bancaire basée à Rio de Janeiro, a vu sa notation financière être abaissée par différentes agences, dont les principales Fitch, Standard & Poor’s et Moody’s. Pour renverser la méfiance naissante des stakeholders à son encontre, la banque a rapidement remplacé André Esteves au comité exécutif, et est désormais pleinement engagée dans une politique de cession d’actifs. Celle-ci passe par la vente de portefeuille de dettes et de participations dans de grandes entreprises. La semaine dernière, BTG s’est séparé d’une chaîne d’hôpitaux, Rede d’Or Sao Luiz, auprès du fonds souverain de Singapour pour quasiment 650 M$. La banque chercherait encore à vendre 13 MD$ d’actifs, dont certains auraient déjà trouvé preneur chez Itaú, le rival brésilien.       

 

FS

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