Grâce à l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), elle se bat pour augmenter le plafond du microcrédit. Son objectif : atteindre les 24 000 microcrédits accordés d’ici à 2017. Catherine Barbaroux est une femme d'influence.

«?Le microcrédit est avant tout un acte de confiance.?» Elle en est convaincue et elle est convaincante. Voilà quatre années que Catherine Barbaroux a pris la relève de Maria Nowak à la tête de la plus grosse association de microcrédit de France pour accompagner les exclus du système bancaire dans leur retour à l’emploi. «?Nous prêtons aux personnes à qui personne ne prête?», explique la présidente. Ancienne DRH du groupe Prisunic, elle insuffle sa double culture public-privé. Son dernier combat : augmenter le plafond du microcrédit de 10 000?à 15 000 euros et allonger la durée d’accès au microcrédit, aujourd’hui limitée aux entreprises de moins de cinq ans : «?Cette durée est autolimitative, il faut pouvoir se projeter dans l’avenir avec des règles qui ne soient pas plus contraignantes que la réalité.?» De ces entrepreneurs aidés par l’association, elle est toujours marquée par «?la transformation des personnes?». Avec la création de trois nouveaux programmes «?Mécène pour l’emploi?» dédiés aux femmes, aux jeunes et à la microfranchise solidaire, l’Adie veut toucher de nouveaux philanthropes, «?ceux qui veulent donner un sens social à leur argent?», et continuer ainsi à écrire de belles histoires.

Tout au long de l'été, retrouvez les portraits et interviews de 30 femmes françaises d'influence. 


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