Lionel Ziou, président de PAI Partne et coeiller spécial du président du Bénin

Lionel Zinsou, président de PAI Partners et conseiller spécial du président du Bénin

« L'Afrique a besoin des capitaux longs du private equity. »
« Aujourd’hui, le private equity peut espérer réaliser des sorties sur les Bourses africaines ! Surtout au Nord, au Sud et à l'Est de l'Afrique, c’est bien la preuve que la situation se normalise. »
« Il y a une corrélation entre le développement des marchés financiers et la présence du private equity. »
« L'Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigéria, la Tunisie et le Maroc concentrent 90 % de l’activité du private equity en Afrique.
»
Pascal Agboyibor, managing partner du bureau parisien du cabinet d’avocats Orrick Rambaud Martel

« Le private equity en est à un stade générique en Afrique, et est encore largement soutenu par des acteurs publics. »
  Mehdi Tahiri, directeur général d’Argan Invest, fonds spécialisé dans l’investissement au Maghreb

« Investir est un sujet de proximité. Il faut connaître le réseau, la culture.
Avec des capitaux, il n’y aura plus d’obstacle au développement de l’Afrique. »
Jeremy Hajdenberg, directeur d’investissement chez Investisseur & Partenaire pour le développement, société d’investissement spécialisée sur les small caps en Afrique de l’Ouest

« Les fonds s’intéressent pour l’essentiel à quelques grands marchés (Afrique du Sud, Nigeria, Maroc), à certains secteurs phares (télécoms, services financiers, distribution) et à des entreprises mûres de taille relativement importante pour l’Afrique. »
« Le niveau moyen des investissements est d’environ 5 millions de dollars,
et la majorité se situe au-delà de 2 millions de dollars. »
  Marie-Hélène Loison, responsable de la division fonds propres et participations chez Proparco

« En Afrique subsaharienne, en dehors de l'Afrique du Sud, le private equity dépend à hauteur d’environ 50 % des bailleurs de fonds publics. »
« Avec Fisea, créé par l’Agence française de développement en 2009 et géré par Proparco, c’est 250 millions d’euro qui doivent être investis en fonds propres dans les PME ou les zones et secteurs.»
« Il n’y a pas de bulle ni de problème de surliquidité en Afrique car il y a encore peu de concurrence et peu d'acquisitions s'appuyant sur un endettement important »

« Les fonds lèvent et investissent des montants toujours plus importants en Afrique, mais il y a toutefois un problème au niveau de l’allocation : ils investissent prioritairement sur le segment des mid et large caps, et délaissent les sociétés de taille plus modeste. »

 

Jeremy Hajdenberg, directeur d’investissement chez Investisseur & Partenaire

« Hormis le capital, les dirigeants d’entreprises de taille moyenne en Afrique ont besoin d’un appui pour se structurer. En effet, la faiblesse du tissu des PME en Afrique tend à se perpétuer car il manque d’exemples, de modèles, d’entreprises en place où des cadres pourraient se former avant de créer leurs propres sociétés. L’investisseur en capital apporte son savoir faire, son expérience qui permettent la modernisation de l’entreprise, de sa gestion tant au niveau stratégique que financier. Ce sont donc les PME africaines qui ont le plus besoin du private equity, qui doit être un soutien permettant aux PME africaines de se professionnaliser : l’argent n’est pas tout ! »

« Investisseur & Partenaire pour le développement investit en fonds propres et quasi fonds propres dans des entreprises de taille moyenne, avec des investissements compris entre 150 000 et un million d’euro. Présents en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale francophones, nous sommes en général les seuls sur ce segment d’intervention. »



Juin 2010

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