À l’heure d’annoncer la volonté du gouvernement français d’encourager les banques hexagonales à renforcer encore leu fonds propres, François Fillon a déjà été devancé par la Société générale. Profitant de la première fenêtre de tir favorable à ce type d’opération, la banque dirigée par Frédéric Oudéa vient de réaliser une augmentation de capital d’un montant de 4,8 milliards d’euros. Le succès est tel que la demande totale s’est élevée à environ 8,3 milliards d’euros, soit un taux de suouscription de 172 %.

À l’heure d’annoncer la volonté du gouvernement français d’encourager les banques hexagonales à renforcer encore leurs fonds propres, François Fillon a déjà été devancé par la Société générale. Profitant de la première fenêtre de tir favorable à ce type d’opération, la banque dirigée par Frédéric Oudéa vient de réaliser une augmentation de capital d’un montant de 4,8 milliards d’euros. Le succès est tel que la demande totale s’est élevée à environ 8,3 milliards d’euros, soit un taux de sursouscription de 172 %.

Cette opération permet au groupe bancaire de rembourser - pour un montant de 3,4 milliards d’euros - l’intégralité des Actions de Préférence (Actions B) et des Titres Super-Subordonnés à Durée Indéterminée (TSSDI) souscrits auprès de la SPPE (Société de prise de participation de l’État) tout en renforçant ses ratio prudentiels (Core Toer One à 8 % et Tier One à 9,7 %).

Par ailleurs, si la Société générale s’apprête à acquérir auprès de Dexia les 20 % du capital de Crédit du Nord qui lui échappent encore, de nouvelles croissances externes ne sont pas exclues dans un avenir proche.

 

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