Norton Rose arrive sur le marché français dès 1990. À l’époque, l’activité du bureau parisien se concentre sur le financement d’actifs, notamment da le domaine des traports (l’aviation, les rails et le shipping font partie de l’activité historique de la firme londonienne), à la demande des banques françaises qui devaient alo se déplacer à Londres.

Norton Rose arrive sur le marché français dès 1990. À l’époque, l’activité du bureau parisien se concentre sur le financement d’actifs, notamment dans le domaine des transports (l’aviation, les rails et le shipping font partie de l’activité historique de la firme londonienne), à la demande des banques françaises qui devaient alors se déplacer à Londres.
Par la suite, Norton Rose élargit ses compétences et se calque sur la palette d’expertises de Londres. L’équipe française développe ainsi des activités en banking (le pôle est aujourd’hui le plus important du bureau en termes d’effectif), puis en corporate finance, en contentieux, en droit fiscal et social.

Mais certaines équipes recrutées ne vont pas adhérer unanimement à l’identité du cabinet britannique. Pour certains, le choc culturel semble insurmontable, que ce soit en termes d’organisation des pratiques, de développement collégial ou de collaboration entre les différents bureaux internationaux. En 2000, le spécialiste en contentieux Christian Bouckaert quitte ainsi Norton Rose pour créer son propre cabinet, BOPS.
D’autres associés, au contraire, se sont totalement intégrés à l’image de Jean-François Mercadier. Il a pris les rênes de l’activité corporate finance lors de son arrivée en 2004. Au départ, l’activité mobilisait une quinzaine d’avocats dont cinq associés, aujourd’hui ils sont une trentaine à travailler étroitement avec le pôle droit de la concurrence (fortement renforcé par l’arrivée en octobre dernier d’une équipe de Salans, menée par l’associée Mélanie Thill-Tayara, et par Marta Giner, of counsel) et l’activité droit social (Norton Rose vient de perdre son associée spécialisée en droit social Claire Fougea, partie chez Franklin).
À l’appui d’une croissance continue ces dernières années, George Paterson, international managing partner à Paris, annonce de prochains renforcements, notamment en corporate finance, plus particulièrement dans le domaine des marchés de capitaux.

Aujourd’hui, « le bureau de Paris s’impose comme la plateforme incontournable du cabinet pour ses nombreux projets en Afrique francophone », déclare Jean-François Mercadier. Fort de ses compétences diversifiées, il représente également l’une des plus fortes croissances du cabinet en Europe, avec l’Allemagne.
Preuve du rôle essentiel joué par Paris au sein du groupe, en juillet dernier, Jean-François Mercadier a été nommé au sein de l’executive committee. Avec lui est arrivé un associé allemand. Ils sont, au total, 10 associés à siéger au sein du comité. Le cabinet montre ainsi sa volonté de s’ouvrir, de perdre son étiquette London centric. En clair, passer de Norton Rose au Norton Rose Group.

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