Anne-Valérie Attias-AssoulineAssociée M&A tax & legal services, Landwell.

Anne-Valérie Attias-Assouline
Associée M&A tax & legal services, Landwell.

Décideurs. Quelle est la spécificité de Landwell en M&A sur le marché ? Et comment le département M&A tax & legal services est-il organisé?

Anne-Valérie Attias-Assouline.
Landwell est le cabinet correspondant de Pricewaterhouse&Coopers. Le fait d’appartenir à un « Big » très présent sur les métiers du conseil est un avantage comparatif sans précédent. C’est l’assurance d’une grande diversité de compétences, qui nous permet de toujours trouver en interne le spécialiste recherché. La qualité de la signature Landwell est par ailleurs un levier formidable sur le marché.

 Nous sommes présents sur tout le marché M&A du small au large.
À Paris, le département M&A comprend environ 50 personnes, avec, en termes d’associés, quatre fiscalistes, quatre juristes (dont un expert en droit social), et une associée fiscaliste spécialisée en structuration des management packages. Nous avons également des équipes très actives en région.  

Dans le monde, nous bénéficions de la force de frappe des équipes de Landwell et du réseau M&A international de PwC.

Décideurs. Quels sont les changements marquants sur le segment du private equity en 2009 ?
A.-V. A-.A. Tout d’abord et c’est une évidence, moins de transactions. De façon générale, le rythme des transactions a également obéi à un processus plus long et plus complexe avec une implication très en amont des banques.

Compte tenu de l’allongement des périodes d’investissement par rapport au cycle 2005-2007, nous avons constaté un travail plus important de nos clients sur l’amélioration du poste impôt des lignes de leur portefeuille.

Nous avons également plus travaillé sur les prévisions d’impôt, à la demande de nos clients ou à la demande des banques dans le cadre d’IBR (independant business review). 

L’année 2009 a également été marquée par un nombre plus important d’opérations de carve-out ou de build-up.

Décideurs. Vous êtes quotidiennement au contact du marché. Comment voyez-vous l’année 2010 pour votre activité?
A.-V. A-.A.
Je suis relativement optimiste. Cet optimisme est nourri depuis fin novembre par l’appétit des fonds sur certaines cibles. L’envie est de retour sur le marché et de nombreuses sorties sont en préparation.

Cela se traduit par une augmentation du nombre de VDD en préparation, et le travail à l’acquisition repart lui aussi.



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