"Anticiper comment une innovation disruptive peut impacter l’industrie du large-cap constitue notre valeur ajoutée"
Entretien avec Olivier Garnier de Falletans, managing partner, Bryan Garnier
Décideurs. Bryan Garnier est-elle devenue une banque de financement et d'investissement ?
Olivier Garnier de Falletans. Notre mission est d’accompagner les PME et ETI européennes dans leurs financements et leurs actions de croissance externe.
Pour être sûrs d’apporter la meilleure expertise possible, nous nous sommes spécialisés dans les secteurs des TMT et de la santé. Quand nous conseillons nos clients dans leurs opérations de fusions-acquisitions, nous sommes aussi les mieux placés pour faire la même chose sur l’ensemble des opérations de marché (financement, structuration de leur actionnariat) grâce à notre connaissance inégalée des secteurs couverts. Pour répondre à des demandes croissantes de financement, nous avons donc mis en place deux équipes ECM à Paris et à Londres. Nous sommes de plus en plus actifs en DCM, à Paris et à Londres, et nous allons monter une équipe corporate finance à New York. Nous disposons également d’une expertise historique et notoire comme broker. Depuis la France, une quinzaine d’analystes suivent plus de cent cinquante valeurs européennes et une quarantaine de vendeurs à Paris, Londres et New York sont en relation avec quatre cents investisseurs institutionnels. Notre recherche actions se concentre essentiellement en Europe sur les secteurs santé, TMT, consumer goods, business services et énergies, ce qui nous permet d’intervenir sans avoir la crainte d’être « conflictés », notre activité de conseil étant limitée aux entreprises jusqu’à un milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Décideurs. Existe-t-il une place pour un spécialiste du mid et small-cap dans des activités de marché de capitaux mondialisées ?
O. G. de F. Notre avantage comparatif repose sur l’analyse et la compréhension des processus d’innovation intrinsèques à nos deux secteurs de prédilection : celui des start-up des secteurs pharmaceutique et high-tech. Notre valeur ajoutée réside dans notre capacité à voir comment un nouveau modèle – par exemple une innovation disruptive – pourra impacter l’industrie du large-cap. Pour cela, notre positionnement en tant que conseil est plus axé sur l’analyse de l’entreprise dans son environnement concurrentiel que sur la capacité à délivrer une expertise d’ingénierie financière. Afin de conserver cet avantage, Bryan Garnier organise régulièrement des conférences macroéconomiques et sectorielles et participe à la vie institutionnelle en apportant ses connaissances aux autres acteurs. C’est une vraie spécificité ! En ce sens, nous ne sommes pas que des banquiers. Avec cette connaissance, nous pouvons surpasser les plates-formes les plus développées car notre analyse « marché » est unique et les acteurs en sont conscients. Pour preuve, nous sommes passés de quatre-vingts collaborateurs en 2007 à plus de cent trente fin 2012. Notre business model repose également sur le fait que les associés se voient confier de vrais projets entrepreneuriaux ce qui leur permet de s’accomplir en retour. D’ailleurs, beaucoup sont présents depuis quinze ans. In fine, c’est cette pensée collective qui crée de la valeur pour nos clients.
Décideurs. Quels sont vos projets de croissance pour 2013 ?
O. G. de F. Notre stratégie de croissance est basée sur une approche pragmatique. Nous suivons nos clients au plus près, et jusqu’à un milliard de capitalisation
boursière, nous sommes les meilleurs. Nous répliquons cette approche dans de nouveaux secteurs comme les business services, les biens de consommation, le luxe et les énergies renouvelables. Notre offre de financement ne sera plus seulement liée à l’equity (ECM), mais bientôt aussi à la dette (DCM).
Olivier Garnier de Falletans. Notre mission est d’accompagner les PME et ETI européennes dans leurs financements et leurs actions de croissance externe.
Pour être sûrs d’apporter la meilleure expertise possible, nous nous sommes spécialisés dans les secteurs des TMT et de la santé. Quand nous conseillons nos clients dans leurs opérations de fusions-acquisitions, nous sommes aussi les mieux placés pour faire la même chose sur l’ensemble des opérations de marché (financement, structuration de leur actionnariat) grâce à notre connaissance inégalée des secteurs couverts. Pour répondre à des demandes croissantes de financement, nous avons donc mis en place deux équipes ECM à Paris et à Londres. Nous sommes de plus en plus actifs en DCM, à Paris et à Londres, et nous allons monter une équipe corporate finance à New York. Nous disposons également d’une expertise historique et notoire comme broker. Depuis la France, une quinzaine d’analystes suivent plus de cent cinquante valeurs européennes et une quarantaine de vendeurs à Paris, Londres et New York sont en relation avec quatre cents investisseurs institutionnels. Notre recherche actions se concentre essentiellement en Europe sur les secteurs santé, TMT, consumer goods, business services et énergies, ce qui nous permet d’intervenir sans avoir la crainte d’être « conflictés », notre activité de conseil étant limitée aux entreprises jusqu’à un milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Décideurs. Existe-t-il une place pour un spécialiste du mid et small-cap dans des activités de marché de capitaux mondialisées ?
O. G. de F. Notre avantage comparatif repose sur l’analyse et la compréhension des processus d’innovation intrinsèques à nos deux secteurs de prédilection : celui des start-up des secteurs pharmaceutique et high-tech. Notre valeur ajoutée réside dans notre capacité à voir comment un nouveau modèle – par exemple une innovation disruptive – pourra impacter l’industrie du large-cap. Pour cela, notre positionnement en tant que conseil est plus axé sur l’analyse de l’entreprise dans son environnement concurrentiel que sur la capacité à délivrer une expertise d’ingénierie financière. Afin de conserver cet avantage, Bryan Garnier organise régulièrement des conférences macroéconomiques et sectorielles et participe à la vie institutionnelle en apportant ses connaissances aux autres acteurs. C’est une vraie spécificité ! En ce sens, nous ne sommes pas que des banquiers. Avec cette connaissance, nous pouvons surpasser les plates-formes les plus développées car notre analyse « marché » est unique et les acteurs en sont conscients. Pour preuve, nous sommes passés de quatre-vingts collaborateurs en 2007 à plus de cent trente fin 2012. Notre business model repose également sur le fait que les associés se voient confier de vrais projets entrepreneuriaux ce qui leur permet de s’accomplir en retour. D’ailleurs, beaucoup sont présents depuis quinze ans. In fine, c’est cette pensée collective qui crée de la valeur pour nos clients.
Décideurs. Quels sont vos projets de croissance pour 2013 ?
O. G. de F. Notre stratégie de croissance est basée sur une approche pragmatique. Nous suivons nos clients au plus près, et jusqu’à un milliard de capitalisation
boursière, nous sommes les meilleurs. Nous répliquons cette approche dans de nouveaux secteurs comme les business services, les biens de consommation, le luxe et les énergies renouvelables. Notre offre de financement ne sera plus seulement liée à l’equity (ECM), mais bientôt aussi à la dette (DCM).