Malgré la crise, OFI AM est resté l’une des rares structures françaises actives sur le marché du crédit. L’expérience est sa aucun doute fructueuse : l’équipe de gestion crédit du groupe, dirigée par Guillaume Launay, s’est aii enrichie d’une plateforme de gestion et d’investissement distressed assets avec les arrivées de Richard Jacquet, Victoire Blazsin et Thomas Piget ; trois professionnels issus des rangs de Natixis CIB.

Malgré la crise, OFI AM est resté l’une des rares structures françaises actives sur le marché du crédit. L’expérience est sans aucun doute fructueuse : l’équipe de gestion crédit du groupe, dirigée par Guillaume Launay, s’est ainsi enrichie d’une plateforme de gestion et d’investissement distressed assets avec les arrivées de Richard Jacquet, Victoire Blazsin et Thomas Piget ; trois professionnels issus des rangs de Natixis CIB.
Mis en place en juillet dernier, un premier fonds a été levé auprès d’institutionnels et de particuliers proches d’OFI AM. « La présence de fonds contractuels au sein de notre portefeuille de produits est particulièrement intéressante », explique Guillaume Launay. « Nous gérions jusqu’à présent principalement des Opcvm, par nature particulièrement liquides. Or la liquidité de ces véhicules ne nous permettait pas d’intervenir sur le segment du recovery. Par ailleurs, cette nouvelle offre correspond parfaitement à la stratégie d’investissement de nos clients les plus anticycliques ». En mobilisant une cinquantaine de millions d’euros, la levée a dès lors été un succès.
« L’objectif initial était de nous inscrire dans le marché en ciblant prioritairement les actifs bénéficiant d’une prime de liquidité », explique Richard Jacquet. « Le momentum nous a alors donné accès à des actifs dont le prix n’était plus en relation avec leur risque réel. Malgré une valeur décotée, leur remboursement n’en reste pas moins hautement probable », ajoute-t-il.
« Pour OFI AM, la crise a finalement été la source de nouvelles opportunités », développe Guillaume Launay. « Le marché des créances décotées demande une profonde expertise et la crise financière nous a donné accès aux compétences d’équipes jusqu’alors inaccessibles ».
Côté vendeurs, les banques apprécient la connaissance de leurs problématiques et la capacité de l’acquéreur quand il s’agit de mettre en place la structure de la transaction. La rentrée de septembre a confirmé un retour d’une relative confiance dans la reprise économique. Les montages sont désormais souvent la clé de la réussite des opérations.
Pour OFI AM, l’avenir est à la levée de nouveaux fonds. De nouvelles stratégies sont envisagées : du positionnement actuel jusqu’à une position beaucoup plus opportunistes. « Nous ne nous interdisons pas de lever plus avant différents véhicules ad hoc », confirme Guillaume Launay. D’ici la fin de l’année, la volonté de l’équipe est de gérer quelques centaines de millions d’euros. « Bien assez pour nous imposer comme un acteur de référence sur ce marché », prédit Richard Jacquet.

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