On attendait avec une certaine curiosité où Nicolas Ferrand, directeur général exécutif de la Solideo, allait atterrir. Et c'est finalement chez Orano qu'il pose ses valises. Le chef d’orchestre de la construction des Jeux de Paris bascule dans le nucléaire. 

Si le bilan des jeux est encore à faire, la gestion de leur construction par la Solideo a été un modèle d’efficacité. Non seulement toutes les infrastructures ont été livrées à l’heure, mais le coût final a été moins élevé que prévu ! La structure montée pour les JO de 2024 a en effet rendu 39 millions d’euros à l’état à l’issue des travaux.

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Issue du démantèlement d’Areva en 2018, Orano est en charge de toutes les activités ayant trait au combustible nucléaire. Il y prend la direction du programme « Aval du futur » qui consiste entre autres à préparer et conduire le renouvellement des usines de traitement de La Hague et de Melox. L’objectif est de disposer d’une infrastructure pérenne pour le recyclage de combustible nucléaire jusqu’à la fin du siècle.

Le PDG d’Orano Nicolas Maes déclare : "l’expérience de Nicolas Ferrand en matière de pilotage de grands programmes complexes sera un atout pour Orano. Avec nos équipes, il développera les solutions innovantes pour ce programme de grande ampleur, tout en assurant la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes en vue de son financement et de sa bonne intégration dans les territoires".

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C’est donc un changement de cap relativement important pour Nicolas Ferrand. Ce triple diplômé de Polytechnique, des Ponts et Chaussées et du MIT avait jusqu’ici plutôt fait carrière dans des établissements publics d’aménagement, notamment à Rennes Métropole et Marne-la-Vallée. À noter qu’il intègre au passage le comité exécutif d'Orano.

François Arias