Dans un monde en mutation, les infrastructures non cotées se hissent parmi les piliers stratégiques des portefeuilles d’investissement. Longtemps réservée aux institutionnels, cette classe d’actifs séduit désormais un nombre croissant d’investisseurs privés. Pourquoi un tel engouement ?
Dossier spécial - Infrastructures : dans l’air du temps
La réponse réside dans la combinaison unique de stabilité, de protection contre l’inflation et d’impact environnemental et social mesurable. Au-delà des infrastructures classiques comme l’énergie ou les transports, les projets s’étendent aux secteurs en pleine mutation : réseaux de télécommunications, gestion des déchets, data centers écologiques ou encore équipements urbains intelligents. Ces actifs tangibles sont soutenus par des tendances de long terme telles que la transition énergétique, la transformation numérique et la gestion durable des ressources. Les atouts des infrastructures sont multiples : contrats indexés sur l’inflation, revenus stables à long terme, faible corrélation avec les marchés financiers et visibilité sur les cash flows. Pourtant, cet univers n’est pas exempt de défis. La complexité des projets, la dépendance à la réglementation ou encore l’illiquidité des investissements exigent une science de l’investissement pointue et un horizon d’investissement long. Face à ces enjeux, l’ouverture progressive des fonds aux particuliers via l’assurance-vie et les véhicules semi-liquides change la donne. Investir dans les infrastructures, c’est conjuguer rendement financier et création de valeur durable, tout en répondant aux grands défis mondiaux. Une classe d’actifs incontournable pour les investisseurs en quête de performance et de sens.
Entretien avec Xavier Le Blan, SWEN Capital Partners
Entretien avec Adrien Tourbet, Scala Patrimoine
Entretien avec Alain Hervé, Arkéa BP
Entretien avec Benoist Lombard, groupe Crystal et Bertrand Rabot, Laplace
Entretien avec Sylvain Sourdain, Edouard 7 Gestion Privée
Entretien avec Laurent de Swarte, Agami Family Office