Salué par ses équipes pour ses compétences techniques, et sa capacité à gérer des projets, Francis Taroni est le COO d’Aledia, spin-off du CEA-Leti.

Après plus de 30 ans d'expérience dans l'industrie des semi-conducteurs, où il a notamment dirigé avec succès les opérations industrielles de Soitec, Francis Taroni a pleinement plongé dans la French Tech en s’engageant, en 2015, au sein d’Idemia, leader de l'identité augmentée, avant de rejoindre Aledia en 2019. Un rôle sur mesure pour ce spécialiste des matériaux innovants, habitué à parcourir le monde à la recherche des usines les plus innovantes, que ce soit aux États-Unis, en Allemagne ou à Singapour, sans oublier la France.

La société Aledia, née en 2011 à Grenoble, aborde en effet l'étape clé de l'industrialisation de sa technologie d'affichage WireLED. Une prouesse technologique issue des travaux du CEA, appelée à équiper à terme les écrans grand public (ordinateurs, smartphones, casques de réalité virtuelle, etc.). Et qui pourrait rapidement propulser la start-up au rang des licornes françaises. Formé à l'École française d'électronique et d'informatique, Francis Taroni peut aussi mettre à profit son ADN d'entrepreneur dans cette aventure, lui qui a participé, en 1999, à la création d'Altis Semiconductor, joint-venture entre IBM Microelectronics et Infineon Technologies.

Francis Taroni va voir cette année son plus gros projet se conclure : l’ouverture fin 2022 d’un site industriel à Champagnier (Isère), où Aledia pourra lancer sa production de microLED haute résolution en grande série.

Salué par ses équipes pour ses compétences techniques, et sa capacité à gérer des projets, Francis Taroni va voir cette année son plus gros projet se conclure, avec l’ouverture, fin 2022, d’un site industriel à Champagnier (Isère), où Aledia pourra lancer sa production de microLED haute résolution en grande série. Une base industrielle sans équivalent dans le monde, encore moins en Europe, face à un secteur largement dominé par l'Asie. Et une première victoire pour l'ingénieur, qui n'oublie toutefois pas que tout reste à faire, en particulier la formation des futurs ingénieurs et techniciens du site, qui devrait accueillir, à terme, 2 500 employés. Un "choc de réindustrialisation", qui bénéficie toutefois d'un environnement propice à Grenoble, où sont déjà installés des acteurs comme STMicro, Soitec, ou encore Lynred. 

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