Fondé par le cabinet Occurrence et l’agence Big Youth du groupe Makheia, l’Observatoire de l’impact positif se propose d’évaluer la façon dont les marques élaborent leur engagement sociétal. Avec une nouvelle approche, cet indicateur entend devenir un marqueur de l’engagement RSE des marques sur leur site.

L’agence Big Youth met en place le premier Observatoire de l’impact positif des entreprises. L’agence qui accompagne depuis 2004 ses clients dans des secteurs tels que le design, la production d’interfaces et le conseil, propose, depuis quelques mois, un Internet ouvert, inclusif et plus vertueux. L’enjeu est de porter un nouveau regard sur l’impact digital de vingt-neuf marques françaises dans six secteurs d’activité : l’automobile, la beauté, la distribution spécialisée, la grande distribution, le luxe et les télécoms. Pour ce faire, elle analyse en profondeur les données chiffrées afin de mesurer leur niveau de responsabilité sociale. Ainsi, en se concentrant sur les engagements sociétaux des marques, l’observatoire veut rendre visibles les efforts déployés par les entreprises en matière de RSE, d’éthique et d’actions concrètes. Selon l’Observatoire de l’impact positif : " Évaluer l’impact des marques permet de comprendre la réalité des annonceurs aujourd’hui, qui recherchent le meilleur équilibre entre leurs objectifs d’image ou de business, et la prise en compte croissante des préoccupations de la société. "

Une méthodologie d’analyse fondée sur quatre critères

L’impact digital positif est un objectif à atteindre sur le long terme pour les marques qui cherchent à améliorer leur image de manière durable. Un ensemble de critères basé sur 45 indicateurs factuels mesurables amenant à une note finale sur 100 aura pour vocation de sensibiliser l’opinion globale et les marques. Autant de paramètres destinés à les encourager à entreprendre leur transition digitale et sociétale. L’observatoire a donc choisi d’analyser les moyens de communication de vingt-neuf entreprises françaises, notamment leur site Internet, en les évaluant sur 4 grands critères, dont :

L’utilisabilité, qui sera fondée sur deux grilles d’analyse de référence de l’expérience utilisateur (UX ou User eXperience) réajustées à savoir « Jakob Nielsen » et « Bastien et Scapin », en évaluant l’efficacité des parcours utilisateurs et leur adéquation avec leurs besoins. L’agence appréciera notamment la lisibilité, la simplicité de l’interface ainsi que l’architecture générale du site Internet de l’entreprise.

L’écoconception examinera, quant à elle, l’empreinte carbone de chaque site Internet en analysant leurs performances environnementales avec Eco-Index, un outil d’évaluation des performances ainsi que la vérification d’items à fort impact.

L’accessibilité numérique, à savoir la capacité du site à s’adapter à des publics en situation de handicap, sera aussi prise en compte dans la notation. L’extension WAVE disponible sur Google Chrome pourra informer l’utilisateur sur les problèmes d’affichage et d’accessibilité du site. Les éléments pris en compte seront donc les tests WAVE et Lighthouse, lequel est automatisé et disponible grâce à l’extension Google Chrome Lighthouse, ainsi que les démarches d’accessibilité déclarées.

Enfin, l’efficacité SEO mesurera la performance des contenus des marques en analysant tout particulièrement les caractéristiques du site Web, la qualité du contenu interne et du nommage du site. Pour cela, de nombreux outils seront utilisés dont Google PageSpeed ou Dareboost.

Avec un indice moyen de 67 parmi l’ensemble des entreprises françaises, les grands vainqueurs sont les sites de la distribution spécialisée et le luxe. Louis Vuitton entre en tête du classement avec un indice de 88 suivi par Leroy Merlin et Carrefour avec respectivement 85 et 81. L’étude complète est disponible directement sur le site de Makheia : https://www.makheia.com/actu/premier-observatoire-de-limpact-positif/

Jean-Louis Bore

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