Réseau d’entreprises de l’économie sociale et circulaire, la Fédération Envie se lance dans la rénovation de matériel médical. Mais la structure rencontre des problèmes administratifs.

Concept économique répondant aux problématiques du développement durable, l’économie circulaire appelle à repenser les modes de production et de consommation. Déjà spécialisée dans la collecte, le recyclage et le réemploi de matériel électronique et domestique, la Fédération Envie étend désormais son activité au secteur de la santé en rénovant des lits médicaux ou encore des fauteuils roulants... Mais très vite, Envie, qui emploie 2 500 salariés dont 2 000 sont en contrats d’insertion se heurte à une problématique d’envergure : seul le matériel médical neuf est partiellement remboursé par la Sécurité sociale.

La barrière de la Sécurité sociale

Ce dernier coûte extrêmement cher : les français dépensent 13 milliards d’euros par an d'après la Fédération. L'achat de matériel recyclé permet quant à lui une économie non négligeable. Envie clame donc que si le matériel recyclé était soumis au même régime que le matériel neuf, la Sécurité sociale pourrait faire des économies substantielles en plus de soulager financièrement ses utilisateurs, ce qui pourrait finalement s’avérer très intéressant. Le gouvernement, conscient de l’existence de ce type de freins administratifs, tente de les repérer afin d’y mettre un terme. Un plan de soutien à l'innovation sociale a d’ailleurs été lancé par Christophe Itier, Haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire.

Morgane Al Mardini 

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