La start-up tricolore vient de lever 51 millions d’euros afin d’exporter sa technologie « Shadow », un ordinateur dans le cloud.

L’ambition d’Emmanuel Freund, l’un des fondateurs de Blade, est claire comme de l’eau de roche : faire de « Shadow » la référence des ordinateurs accessibles depuis n’importe où grâce à tout type de terminal connecté (smartphone, smart TV, laptop…) ! Pour ce faire, la start-up parisienne vient de finaliser un nouveau tour de table à hauteur de 51 millions d’euros, ce qui constitue la plus grosse levée de fonds de l’année 2017 pour la French Tech. C’est aussi quatre fois plus que les montants collectés en octobre dernier (13 M€). Au rang des investisseurs, nous retrouvons la vingtaine d’actionnaires historiques de la jeune pousse dont Nick Suppipat (Wind Energy) et Michael Benabou (ventre-privee.com). À ceux-là s’ajoutent des personnalités du monde des jeux vidéos, influenceurs et salariés de l’entreprise. Blade compte porter à l’international sa solution révolutionnaire – la transformation d’un PC « produit » vers un PC « as a service » contre 29,95 euros par mois pour un matériel informatique d’une valeur de 1 500 euros − en commençant par l’Allemagne et le Royaume-Uni. Dans tous les cas, Blade ne semble qu’à quelques pas de l’entrée du club des licornes technologiques françaises.       

 

FS

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