Jamais un montant aussi élevé n’avait été déboursé pour s’offrir une organisation sportive !

L’UFC est une véritable success story : remise sur pieds au début des années 2000 pour la (petite) somme de 2 M$, l’organisation sportive gérant les rencontres de combats libres entre athlètes (ou d’arts martiaux mélangés) vaut désormais 4 MD$. Ce n’est rien de moins que le prix consenti par un consortium d’investisseurs – KKR, MSD Capital et l’agence de divertissement William Morris Endeavor-IMG – pour reprendre l’activité aux frères Fertitta (80 %), à l’actuelle présidente de l’UFC Dana White (9 %) et à l’aboudabien Flash Entertainment (10 %). Les deux premières parties conserveront une position minoritaire dans la cible. Jamais un montant aussi élevé n’avait été déboursé pour s’offrir une organisation sportive. Les raisons de ce succès sont assez flagrantes : autrefois perçu comme un sport de « chiffonniers », l’Ultimate Fighting Championship est aujourd’hui un poids lourd maîtrisé du divertissement de l'autre côté de l'Atlantique. Les combats sont diffusés à travers 156 pays dans le monde, les audiences enregistrées par le système de pay-per-view TV sont régulièrement en tête toutes catégories de programmes confondues, et les revenus générés en 2015 avoisineraient 600 M$. Voilà autant d’arguments qui ont convaincu des acteurs de premier choix à investir de tels chiffres dans une discipline qui ne demande qu’à s’internationaliser.        

 

FS

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