Retour sur le Grand Prix des Entreprises de Croissance, édition 2015 : aujourd’hui zoom sur Relais Vert, lauréat du secteur « Agroalimentaire et Bio ».

Décideurs. Comment définiriez-vous votre stratégie de croissance ?

Jérémie Ginart. En tant que grossiste, notre stratégie de croissance repose sur la recherche de volumes. C’est-à-dire proposer un panel de produits le plus large possible et donner un maximum de choix à nos clients. Ensuite, satisfaire est un combat quotidien. Nous vendons certes des produits, mais aussi et surtout : un service. Nous sommes depuis toujours à l’écoute de nos clients et si celui-ci est satisfait, il massifiera ses commandes chez son grossiste au lieu de multiplier le nombre de fournisseurs.

 

 

Décideurs. Quelles ont été les clés du succès de votre croissance ?

J. G. Il ne faut pas avoir peur d’investir dans l’humain. Nous sommes rapidement passés de soixante à soixante-quinze salariés, et en 2015 nous sommes déjà cent ! C’est le savoir-faire et le savoir-être de ces cent personnes qui font la satisfaction de nos clients.

 

 

Décideurs. Quels sont les obstacles que vous avez dû affronter pour permettre une forte croissance ?

J. G. Ce n’est pas facile de gérer un effectif augmentant dans les mêmes proportions que la croissance. Surtout quand on est, comme nous, une entreprise familiale et indépendante. Il faut également avoir des partenaires (expert-comptable, avocat, conseiller professionnel…) prêts à faire face avec vous aux défis qui découlent d’une forte croissance.

 

 

Décideurs. Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs qui visent une forte croissance ?

J. G. D’être bien accompagné et de ne pas hésiter à demander conseil dès que la situation semble complexe. De vrais professionnels savent aider les entrepreneurs. Nous ne pouvons pas être partout ni être bons sur tout. Notre principale qualité en tant qu’entrepreneurs est alors de bien savoir s’entourer.

 

 

Décideurs. Pour financer votre croissance, quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs à l’aune de votre propre expérience ?

J. G. Je n’ai pas eu besoin de levées de fonds. Le secteur commercial dans lequel j’évolue (l’agroalimentaire bio) est rassurant, car il est en progression depuis une dizaine d’années. C’est devenu bien plus qu’un effet de mode. Nous avons donc géré notre entreprise de façon prudente, pour toujours être dans la capacité de s’autofinancer. Il est effectivement vital de garder la tête froide dans notre société actuelle.

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