Après avoir annoncé trois nouveaux contrats d’envergure et la mise en ligne d’une version test de Scality Ring, l’entreprise a levé le 25 août dernier 45 millions de dollars.

Créée en 2009, cette start-up franco-américaine est en train de conquérir le marché du stockage de données à grande échelle.

Décideurs. Vous venez de réaliser une nouvelle levée de fonds de quarante-cinq millions de dollars. Quelles étapes souhaitez-vous franchir ?

Jérôme Lecat. À l’ère digitale, un nombre croissant de grosses entreprises adopte notre mode de stockage de l’information. Au total dans le monde, nous comptons 500 millions d’utilisateurs. Notre segment de marché, très précis et donc réduit, connaît une croissance significative. Il est temps d’accélérer notre développement commercial international. À ce jour, Scality emploie 150 collaborateurs dont 75 sont basés à Paris. Nous avons des bureaux aux États-Unis, au Japon, à Singapour et en Europe de l’Ouest. Et si notre devise reste « une entreprise frugale mais généreuse », nous allons clairement passer à la vitesse supérieure. 

 

Décideurs. Que vous inspirent les Faba ?

J. L. Dans ma lettre adressée au Président français en 2014, je suggérais la création d’un pont entre la Silicon Valley et la France. Avec les Faba, je suis heureux de constater que c’est en train de devenir une réalité. C’est un signal fort, tant pour les entrepreneurs français qui viennent tenter leur chance à San Francisco, que pour les grosses entreprises comme Facebook, Cisco, Intel et Google qui se développent de plus en plus en France.


Emilie Vidaud


Lors des FABA, Jérôme Lecat a remporté le Trophée d’or - « High Tech + de 20 millions de dollars en revenus ou financements »

 

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