La directrice générale déléguée du groupe Engie est appelée à succéder à Gérard Mestrallet, peut-être dès 2016. Prototype de l’excellence, elle encourage ses cinq enfants à « faire quelque chose de leur vie ». Isabelle Kocher est une femme d'influence.

Celle que l’on qualifiait hier de «?discrète?» est devenue la dirigeante la plus en vue de Paris. Dès 1999, aux côtés de Lionel Jospin, Isabelle Kocher participe à la création de Thales, d’EADS ou d’Areva. Chez Rothschild, elle s’initie au M&A et remplit son carnet d’adresses en côtoyant les plus grands dirigeants avant de s’épanouir dans l’industrie et l’énergie chez GDF Suez. En refusant de succéder à Anne Lauvergeon chez Areva ou de diriger la BPI, Isabelle Kocher affiche alors sa loyauté et affirme ses ambitions. Une stratégie payante puisque, sauf surprise, elle deviendra à l’aube de ses 50 ans la première femme à la tête d’une entreprise du CAC 40.


Tout au long de l'été, retrouvez les portraits et interviews de 30 femmes françaises d'influence. 

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