Se restructurer ou mourir ? Voilà le choix laissé aux sociétés de coeils. La crise boulevee leur activité. Fini le support aux traactio, désormais la mode est au restructuring et au coeil en stratégie. Face à cette nouvelle tendance, les banques d’affaires sont le mieux loties.

Se restructurer ou mourir ? Voilà le choix laissé aux sociétés de conseils. La crise bouleverse leur activité. Fini le support aux transactions, désormais la mode est au restructuring et au conseil en stratégie. Face à cette nouvelle tendance, les banques d’affaires sont le mieux loties.

Elles peuvent faire jouer les synergies entre les activités de financement, de restructuring et de conseil. Autant dire que les sociétés de conseil partent avec un temps de retard. D’autant plus que les banques d’affaires ont décidé de profiter au maximum de ce nouveau créneau. L’activité restructuring de Lazard représentait 10 % de son chiffre d’affaires au quatrième trimestre 2008.

Mais le virage ne se négocie pas si facilement. L’expertise nécessaire pour ce type de dossiers ne s’acquiert pas en six mois. Tout le monde ne peut pas se prétendre spécialiste. Entre les sociétés de conseils et les banques d’affaires, la guerre des talents est déclarée pour recruter les experts du restructuring.

Un nouvel écosystème de conseils indépendants émerge également. D’anciens investisseurs spécialisés sur le segment des entreprises en difficulté ont fait de cette expertise leur fonds de commerce. Ces jeunes sociétés séduisent non seulement les fonds pour résoudre les problématiques au sein de leur portefeuille, mais aussi les industriels pour mettre en place une politique active de croissance externe.

Quand le conseil joue les intermédiaires

En période de crise, le conseil doit jouer un rôle d’intermédiaire. C’est à lui qu’incombe le devoir de faciliter le dialogue entre fonds, banques et managers. La tâche n’est pas aisée. Il faut faire comprendre aux uns et aux autres que des concessions seront nécessaires pour passer au travers de cette tempête. Mais leur rôle ne s’arrête pas là.

Les sociétés de conseil interviennent également en amont des deals. Les missions de pré-acquisition sont de plus en plus nombreuses. Désormais, investisseurs et fonds redoublent de prudence. Grâce aux conseils, les vendeurs tentent de rendre leur entreprise plus attrayante aux yeux des acheteurs. Les vendor due diligence se développent rapidement et fortement. Les sociétés de conseil deviennent de véritables entremetteuses.
 
Pour durer, les conseils juridiques, financiers ou stratégiques doivent améliorer leur flexibilité. Leurs activités sont très dépendantes de la conjoncture, elles doivent donc se structurer de façon à ce qu’une synergie soit possible entre leurs différents services.

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