Le leader mondial de service de vidéos à la demande arrive bientôt en France, non sans remous.
L’arrivée de Netflix, c’est pour bientôt : septembre 2014. Le leader mondial de service de vidéos à la demande (abonnement d’environ six euros permettant un accès illimité au streaming vidéo de 11 000 programmes disponibles aux États-Unis) impressionne : plus de 40 millions d'utilisateurs dans le monde et pas moins de 90 % du marché de la VOD outre-Atlantique. Son originalité ? Diffuser sur son site l’intégralité d’une saison d’une série dès qu’elle est prête (House of Cards notamment) de telle sorte que c’est l’utilisateur qui organise lui-même la chronologie de sa consommation de médias. De quoi faire trembler les chaîne historiques – TF1, C+ ou M6 en tête. La chaîne câblée vient d’ailleurs de mettre en place « Over The Top », technologie rendant accessibles des flux médias sur tous types d'équipements connectés. Les trois patrons, Nonce Paolini, Bertrand Méheut et Nicolas de Tavernost, viennent d’envoyer une lettre à Aurélie Filipetti, ministre de la Culture, lui demandant la libéralisation de l'audiovisuel français afin ne pas fausser la concurrence : « Ce n'est pas une crise économique que traversent TF1, Canal+ et M6, mais une mutation industrielle accélérée (...) menaçant à terme leur pérennité ». Reçu à l’Élysée, le géant américain s’est vu rappeler son obligation de participer au financement de la création. Reste enfin à Netflix à surmonter l’épineuse question de la chronologie des médias, « garantie du financement du cinéma français »

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