C’est le pourcentage d’entreprises ayant une visibilité de moins de six mois sur leur carnet de commandes, contre 58 % un an auparavant.
Selon le baromètre « Investissement et trésorerie des entreprises » réalisé par Euler Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit, la concurrence accrue (33 % des entreprises interrogées) et l’absence de débouchés (33 %) sont en 2015 les principales difficultés rencontrées par les entreprises françaises, devançant le niveau de marges (23 %). Les marges sont également mis à rude épreuve. En 2015, 46 % des entreprises interrogées identifient la pression sur les prix comme le risque principal sur leurs marges ; soit deux fois plus que lors de l’édition 2013. Pourtant, entre la baisse du prix du baril (+ 0,4 points de marge), le CICE (+ 0,5 points) et le rebond de l’activité, le taux de marge des entreprises non-financières devrait atteindre 31,5 % en 2015 et 32,7 % d’ici 2017. Selon Euler Hermes, le nombre de défaillances d’entreprises devrait ainsi continuer de se résorber en 2015 (- 1 %) et 2016 (- 3 %). De plus, ce repli masque une situation toujours préoccupante : la sinistralité resterait toujours au-dessus des 60 000 défaillances par an jusque fin 2016.

V.P.

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