Une question à Rupert Stadler, président du directoire d'Audi AG
Décideurs. Audi vient d'annoncer d'excellents résultats financiers pour l'année 2011. Comment expliquez-vous ce succès ?
Rupert Stadler. Effectivement, 2011 a été pour nous l'année de tous les records. Nous avons vendu l'an dernier plus de 1,3 million de véhicules, soit une augmentation d'environ 19 %. Le chiffre d'affaires à quant à lui atteint 44,1 milliards d'euros, soit une hausse de près de 25 %. Le résultat opérationnel s'est établi à plus de 5,3 milliards d'euros, en progression de 60 %. Avec de tels résultats, le groupe Audi est l'une des entreprises du secteur automobile dont la rentabilité est la plus élevée.
Ces bons résultats s'expliquent par l'explosion de nos ventes et par un contrôle de nos coûts. Nos programmes d'optimisation continuent de porter leurs fruits. Toutes nos structures de coûts ont été améliorées. Ainsi, toutes ces charges ont progressé beaucoup moins vite que notre chiffre d'affaires.
Du côté des revenus, cette hausse a été possible grâce à un élargissement de notre portefeuille et à une montée de gamme. Nous avons ainsi lancé onze modèles, comme le nouveau Q3. En 2011, le segment supérieur et le segment luxe ont représenté 38 % de notre chiffre d'affaires, contre « seulement » 25 % en 2009. Avant 2015, nous ambitionnons de vendre 1,5 million de véhicules par an.
Bien sûr, il ne faut pas oublier l'innovation. Nous sommes ainsi le premier constructeur premium à couvrir toute la gamme de voitures avec un moteur d'hybride. « L'avance par la technologie », voilà ce qui motive nos clients. Malgré la crise, nous continuons à investir dans de nombreux projets, comme la voiture électrique. En 2011, nous avons investi 2,9 milliards d'euros, soit une hausse de 29 % par rapport à l'année dernière. Tout cela en autofinancement. En 2011, nos liquidités nettes s'élèvent à 15,7 milliards d'euros, ce qui nous permettra de continuer dans cette voie.
NDLR : propos recueillis lors de la conférence de presse annuelle du 1er mars 2012. Pour en savoir plus sur la stratégie d'Audi, lire notre article consacré au constructeur allemand dans notre numéro 128.
Rupert Stadler. Effectivement, 2011 a été pour nous l'année de tous les records. Nous avons vendu l'an dernier plus de 1,3 million de véhicules, soit une augmentation d'environ 19 %. Le chiffre d'affaires à quant à lui atteint 44,1 milliards d'euros, soit une hausse de près de 25 %. Le résultat opérationnel s'est établi à plus de 5,3 milliards d'euros, en progression de 60 %. Avec de tels résultats, le groupe Audi est l'une des entreprises du secteur automobile dont la rentabilité est la plus élevée.
Ces bons résultats s'expliquent par l'explosion de nos ventes et par un contrôle de nos coûts. Nos programmes d'optimisation continuent de porter leurs fruits. Toutes nos structures de coûts ont été améliorées. Ainsi, toutes ces charges ont progressé beaucoup moins vite que notre chiffre d'affaires.
Du côté des revenus, cette hausse a été possible grâce à un élargissement de notre portefeuille et à une montée de gamme. Nous avons ainsi lancé onze modèles, comme le nouveau Q3. En 2011, le segment supérieur et le segment luxe ont représenté 38 % de notre chiffre d'affaires, contre « seulement » 25 % en 2009. Avant 2015, nous ambitionnons de vendre 1,5 million de véhicules par an.
Bien sûr, il ne faut pas oublier l'innovation. Nous sommes ainsi le premier constructeur premium à couvrir toute la gamme de voitures avec un moteur d'hybride. « L'avance par la technologie », voilà ce qui motive nos clients. Malgré la crise, nous continuons à investir dans de nombreux projets, comme la voiture électrique. En 2011, nous avons investi 2,9 milliards d'euros, soit une hausse de 29 % par rapport à l'année dernière. Tout cela en autofinancement. En 2011, nos liquidités nettes s'élèvent à 15,7 milliards d'euros, ce qui nous permettra de continuer dans cette voie.
NDLR : propos recueillis lors de la conférence de presse annuelle du 1er mars 2012. Pour en savoir plus sur la stratégie d'Audi, lire notre article consacré au constructeur allemand dans notre numéro 128.
