Le groupe néerlandais poursuit sa réorientation stratégique.
Philips scinde ses divisions éclairage et santé-lifestyle
Philips a annoncé mardi 24 septembre 2014 la scission de ses branches éclairage et santé-lifestyle. Cette dernière, baptisée « Healthtech », doit regrouper l’activité historique du groupe, l’électronique grand public, et la division d’équipement médical. En 2013, ces deux activités ont généré quinze milliards d’euros de chiffre d’affaires sur un marché estimé à plus de cent milliards d’euros, mais soumis à la concurrence des économies émergentes.
Nouvelle entité juridique
Pour sa division éclairage, le management de Philips réfléchit à une nouvelle structure juridique lui donnant accès aux marchés de capitaux. Indépendante, cette division devrait bénéficier plus facilement des « changements fondamentaux que connaît le secteur, de plus en plus tourné vers la conception de systèmes et de services », annonce Frans van Houten, directeur général de Philips. Avec un chiffre d’affaires de sept milliards d’euros réalisé l’an passé, les activités à forte valeur ajoutée de cette division, qui comprend la production de diodes électroluminescentes (DEL), de luminaires et de systèmes d’éclairage connectés, doivent permettre au groupe de compenser le déclin du segment de l’éclairage traditionnel. Plus flexible, cette entité sera également chargée de se développer sur des marchés adjacents.
Vers un spin-off ?
À l’instar de la branche électroménager de General Electric vendue à Electrolux en septembre, le groupe Philips s’apprêterait-il ainsi à se séparer de son activité d’électronique grand public ? C’est en tout cas ce que suggèrent les analystes d’Aurel BCG, entreprise d’investissement, interrogés par Cercle Finance. Frans van Houten s’en défend. Cette scission qui devrait dégager cent millions d’euros d’économies en 2015 et deux cent millions en 2016, contribue au repositionnement stratégique de Philips. Le néerlandais a vendu sa branche télévision en 2012, puis sa branche divertissement en avril 2014. Des éclaircissements sur le statut juridique de la division éclairage du groupe sont attendus en avril 2015. En avril 2013, son concurrent Siemens AG avait opté pour le spin-off pour sa division éclairage Osram.
Nouvelle entité juridique
Pour sa division éclairage, le management de Philips réfléchit à une nouvelle structure juridique lui donnant accès aux marchés de capitaux. Indépendante, cette division devrait bénéficier plus facilement des « changements fondamentaux que connaît le secteur, de plus en plus tourné vers la conception de systèmes et de services », annonce Frans van Houten, directeur général de Philips. Avec un chiffre d’affaires de sept milliards d’euros réalisé l’an passé, les activités à forte valeur ajoutée de cette division, qui comprend la production de diodes électroluminescentes (DEL), de luminaires et de systèmes d’éclairage connectés, doivent permettre au groupe de compenser le déclin du segment de l’éclairage traditionnel. Plus flexible, cette entité sera également chargée de se développer sur des marchés adjacents.
Vers un spin-off ?
À l’instar de la branche électroménager de General Electric vendue à Electrolux en septembre, le groupe Philips s’apprêterait-il ainsi à se séparer de son activité d’électronique grand public ? C’est en tout cas ce que suggèrent les analystes d’Aurel BCG, entreprise d’investissement, interrogés par Cercle Finance. Frans van Houten s’en défend. Cette scission qui devrait dégager cent millions d’euros d’économies en 2015 et deux cent millions en 2016, contribue au repositionnement stratégique de Philips. Le néerlandais a vendu sa branche télévision en 2012, puis sa branche divertissement en avril 2014. Des éclaircissements sur le statut juridique de la division éclairage du groupe sont attendus en avril 2015. En avril 2013, son concurrent Siemens AG avait opté pour le spin-off pour sa division éclairage Osram.
