Moins d’un mois après la démission forcée d’Agnès Saal, Laurent Vallet est nommé à la tête de l’INA.
On connaît le nom du successeur d’Agnès Saal, contrainte à la démission après les révélations sur dénonciation du montant global astronomique de plus de 40 000 euros de ses factures de taxi alors même qu’elle disposait d’un chauffeur. C’est finalement Laurent Vallet qui prend sa suite à la présidence de l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Nommé en Conseil des ministres le 20 mai 2015, il coiffe au poteau Carine Camby, un temps pressentie pour succéder à Agnès Saal.

Quadra à la tête bien faite (HEC, Sciences-Po, ENA), Laurent Vallet occupait depuis 2002 le poste de directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ific). Il a pu se constituer un solide réseau dans le monde culturel. Un atout de taille qui, combiné à son expérience financière acquise à Bercy entre 1995 et 2002, a certainement fait pencher la balance en sa faveur rue de Valois. L’une des premières missions de Laurent Vallet sera de négocier avec Fleur Pellerin, ministre de la Culture, le contrat d’objectifs et de moyens qui établit la feuille de route de l’INA pour les prochaines années. Il devra également rassurer le personnel et apporter de la stabilité à l’établissement.

Agnès Saal, quant à elle, a réintégré son ministère d’origine, la Culture. Selon Le Monde, elle est rattachée au secrétariat général et y exerce en qualité de chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

Un vent de jeunesse souffle en tout cas sur l’audiovisuel français puisque la désignation de Laurent Vallet fait suite à celles de Matthieu Gallet (38 ans) à la direction de Radio France et de Delphine Ernotte (48 ans) qui pendra la tête de France Télévisions le 22 août prochain.

S. V.

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