L’activité publicitaire est en berne pour la presse et la radio contrairement à la télévision, la publicité extérieure et le cinéma.
Sur le mois de mai 2014, les tendances de l’activité publicitaire sont disparates suivant les médias. Selon les indicateurs avancés de Kantar Media, radio et  presse subissent un ralentissement. La durée publicitaire s’écourte de -11,4 % pour la première, aucune station n’étant épargnée. Même les musicales enregistrent une baisse de 12,2 % et les recettes brutes baissent de 8,5 %. Point positif : les annonceurs restent tout de même fidèles au média. Pour la presse, une page sur dix n’est pas renouvelée (-11,9 %), tendance baissière qui concerne surtout les magazines (-11,5 %) et les quotidiens nationaux (-16,8 %). On compte moins d’annonceurs (-8,5 %), notamment dans les magazines (-9,9 %). Les quotidiens quant à eux se maintiennent.

La télévision connaît des résultats plus nuancés avec une durée publicitaire stable (-0,1 %) mais qui s’élargit de +10,1 % sur le cumul annuel. Son portefeuille d’annonceurs ne cesse d’augmenter avec une progression de +2,4 % pour les chaînes historiques et de +1,1 % pour la TNT. Les recettes brutes enregistrent une belle croissance, à deux chiffres pour la TNT (+18,1 %) et de +7,2 % pour les chaînes historiques.

La publicité extérieure et le cinéma restent dans le vert. La première enregistre une croissance de +12 % de ses indicateurs et les recettes brutes du cinéma progressent de +16 % avec des annonceurs toujours plus nombreux depuis le début de l’année (+10,1 %).

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