En 2020, la cybersécurité est devenue un enjeu majeur pour les hôpitaux. Face à la multiplication des attaques qui menacent de paralyser leur fonctionnement, les SI des établissements de santé prennent la mesure du danger. Faute de moyens pour renforcer leur sécurité informatique, les pouvoirs publics accélèrent et semblent prêts à s’engager financièrement.
Le groupe pharmaceutique Servier s’est associé avec le développeur et opérateur américain de laboratoires de co-working, BioLabs Global, pour la gestion d’un incubateur de start-up qui sera intégré à son futur Institut de R&D. L’ouverture est prévue en 2023 sur le plateau de Paris-Saclay.
D’une ampleur unique, Future4care est un incubateur et un accélérateur de start-up européennes de la e-santé dont l’ambition est de développer rapidement de nouvelles solutions en matière de santé numérique et de les mettre à disposition sur le marché.
Si l’épidémie de Covid-19 a mis l’économie et la société à l’arrêt, les dépôts de brevets dans le domaine de la santé ont connu une nette augmentation. Biotech et start-up se sont mobilisées contre le virus à grand renfort d’innovations et d’inventions. Révolutionnaires pour certaines ou très originales pour d’autres. Voici cinq d’entre elles.
Cette diplômée de HEC a déjà une belle carrière derrière elle puisque dès ses 25 ans elle cédait son entreprise à Treatwell avant de rejoindre Deliveroo. Son expérience dans le digital et sa volonté de participer à un monde plus vert ont fait d’elle la candidate idéale qu’Ovo Energy a choisie pour se développer en France.
Valorisations stratosphériques, chiffres d’affaires dopés par les confinements, politiques publiques en leur faveur, les Gafam et les BATX règnent en maîtres sur le monde du digital. Leurs successeurs sont également dans les starting-blocks. La concurrence pour les Européens, motivés à rattraper leur retard, promet d’être rude.
Ingénieur de formation, Cédric Cartau a exercé dans le privé avant d'entrer au CHU de Reims en 1999 comme ingénieur spécialiste système et sécurité. Nommé responsable de département de 2004 à 2009 au CHU de Rennes, il rejoint ensuite celui de Nantes en tant que Responsable Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) et DPO.