Selon le groupe BPCE, si les cessions-transmissions d’entreprises ont baissé d’un tiers en trois ans, la transmission familiale se distingue sur cette période par sa dynamique positive notamment pour les PME et ETI. Leur compte rendu donne l’occasion de faire le point.

Les cessions à titre gratuit des TPE-PME constituent 20 % des cessions toutes tailles confondues. Cette dynamique est favorable aux petites structures auparavant en retard sur les moyennes entreprises. Sous-estimé en France, ce modèle constitue 36 % des cessions après 60 ans et 43 % après 65 ans. Il  repose sur trois conditions majeures : la compétence, l’appétence et l’équité familiale. On observe, dans certains secteurs, une surreprésentation comme dans  le commerce de détail, la construction, le transport et l’industrie agro-alimentaire.

Un modèle adapté aux petites entités

Depuis 2014, néanmoins, la transmission familiale est en net recul pour les entreprises de plus de 100 salariés. En effet, pour les plus grandes entités, le repreneur se voit opposer différentes contraintes notamment entre la responsabilité de gestion et la dimension affective et financière de l’équilibre familial. Dans ce cas, d’autres modes de cession peuvent être préférés à celui de la transmission familiale. Le critère le plus discriminant serait celui de la taille de l’entreprise. Plus elle est importante plus elle témoigne des difficultés à assurer la pérennité d’un capitalisme familial en France. Pourtant en réponse au vieillissement, la transmission familiale reste de bon augure dans une perspective intergénérationnelle pariant davantage sur la reprise.

Inès Giauffret

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