L’histoire pourrait faire pâlir les plus grands scénaristes de séries grand public. La campagne activiste qui vise Telecom Italia (TIM) est entamée depuis plusieurs semaines.

Elliott Management, le fonds dirigé par Paul Singer, a essuyé une récente contre-attaque du groupe Bolloré visant à déstabiliser l’américain pourtant bien lancé. 

Après avoir porté sa participation indirecte à plus de 6%, Elliott a augmenté sa part dans le capital de TIM à environ 13,7%, selon un document de la Securities and Exchange commission (SEC). Le fonds activiste semble se préparer à un bras de fer haletant avec Vivendi, le principal actionnaire de l'opérateur télécoms italien (environ 24 %).

Concrètement, Elliott Management et ses fonds associés détiennent environ 8,8 % des actions ordinaires Telecom Italia. Le fonds de Paul Singer possède par ailleurs des options d'achat sur 750 millions d'actions ordinaires. Elles représenteraient une part supplémentaire de 4,9 % du capital, selon les calculs de Reuters. En plus de ces actions ordinaires, le fonds américain a accumulé 169,5 millions de titres d'épargne TIM.

YK

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