Les élections russes du 18 mars 2018 ne laissent que peu de place au doute quant au potentiel vainqueur, d’après une tendance traduite mise en avant par de nombreux sondages.

En effet, la cote de popularité de Vladimir Poutine a été évaluée, dans les derniers sondages, à 80 % tandis qu’environ 67 % des intentions de vote lui sont réservées selon l’institut VTsIOM dirigé par Valéri Fiodorov.

Partant de ce postulat, la véritable question selon Federico Garcia Zamora, responsable de la dette émergente chez Standish Mellon, reste le choix du poste de premier ministre ainsi que la mise en place ou non des réformes structurelles proposées par Alexei Kudrin.

Selon le responsable de BNY Mellon, ce dernier mandat de Vladimir Poutine (son 4ème, toutes élections confondues) servira à définir son héritage politique et placer un successeur de son choix.

Le poste de premier ministre reviendrait probablement à Dmitri Medvedev, ce qui n’aurait pas pour conséquence une volonté de mettre en œuvre les réformes radicales d’Alexei Kudrin.

Une forme de stabilité est donc à envisager d’un point de vue politique, mais également sur les marchés financiers. 

L’opinion positive à long terme sur Russie est maintenue car l’économie est en voie d’amélioration et les obligations d’Etats russes devraient continuer à surperformer en devise locale.

Mardochée Heymann

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