C’est le montant du chiffre d’affaires réalisé en 2016 par Amazon en France d’après une étude publiée par la banque d’affaires Morgan Stanley.

En prenant en compte la "market place", ce chiffre atteint les huit milliards d'euros. Résultat, le géant américain du e-commerce devient le premier distributeur non alimentaire détrônant au passage des enseignes telles que Monoprix (4,2 milliards d’euros), Leroy Merlin (six milliards d’euros), expert en bricolage, ou encore les deux mastodontes que sont Leclerc et Carrefour. Un chiffre d’autant plus impressionnant que le groupe dirigé par Jeff Bezos ne dispose toujours pas de magasins ni même de vendeurs physiques, malgré une première immersion dans le secteur du « retail » amorcée par le lancement de projets tels que « Amazon drive » ou « Amazon Go », boutique automatisée située aux États–Unis. L’an passé, la société de Seattle aurait représenté un tiers de la croissance totale de la distribution au Royaume- Uni et en Allemagne.

 

Une ultra-domination que tente d’enrailler les professionnels du secteur. Conforama et Casino ont par exemple  annoncé la création de « Mano », une centrale d’achat commune opérationnelle dans le segment du « non alimentaire ». Pas sûr que cela soit suffisant pour contester l’hégémonie d’Amazon.

 

G.P-C

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