Avec plus de 700 établissements, le secteur bancaire italien souffre d'un manque de consolidation. Depuis plusieurs mois, il faut ajouter à cela les inquiétudes portant sur leurs capitalisations et leurs créances douteuses.

Les banques italiennes sont les plus fragiles de la zone euro. Lors du dernier stress test réalisé, 360 milliards d'euros de créances douteuses ont été recensés. Un constat qui pose un vrai problème quant au manque de fonds propres de certains établissements. Il existe en effet un écart moyen de 20 % entre leur valeur estimée par les banques et le prix des investisseurs acheteurs sur le marché secondaire. L’effet domino n’est pas non plus négligeable. Si une banque italienne était amenée à faire défaut, le risque pourrait se transmettre à ses consoeurs européennes par des expositions croisées entre banques (détention de dette subordonnée et senior) et par le risque d'une hausse généralisée des émissions de dette senior et donc du coût de financement.

 

V. P.

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