C’est le montant reçu par les lanceurs d’alerte entre 2010 et 2015 aux États-Unis.

Au total, trente-deux personnes ont pu profiter de ce système de récompense mis en place en  2010 par la loi Dodd-Frank sur la régulation financière. Chaque lanceur d’alertes se voit verser entre 10 % et 30 % des amendes qui sont infligées grâce à leurs informations. Le 9 juin dernier, la Securities and Exchange Commission (SEC) a annoncé qu’un lanceur d’alerte venait d’obtenir une récompense de dix-sept millions de dollars, soit le deuxième montant le plus important. En septembre 2014, un autre avait reçu trente millions de dollars.

 

Mais les autorités sont aussi gagnantes. Lorsqu’un lanceur d’alerte participe à la procédure, les amendes ­infligées contre les sociétés fautives sont quatre fois plus élevées et les peines de prison infligées doublent en longueur. Les régulateurs américains ont ainsi pu récolter entre 400 et 500 millions de dollars. La SEC s’est montré la plus active avec l’enregistrement de 3 923 dénonciations, contre seulement 232 pour la Commodity Futures Trading Commission (CFTC). Malgré ces succès, l’Europe se refuse encore à mettre en place un tel système pour améliorer la lutte contre les pratiques illégales.

 

V. P.

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