Le chiffre du jour : 6,75 M€

Depuis la crise financière, la question des rémunérations des grands patrons est devenu un sujet sensible en Angleterre. À tel point que le gouvernement, pourtant libéral, est intervenu afin de limiter les inégalités salariales. Il a notamment permis aux actionnaires de s’opposer à la politique de rémunération lors des assemblées générales. Il a également obligé les grands groupes à publier avec plus de transparence les bonus, les stock-options et autres avantages accordés à leurs dirigeants. Autant de mesures qui n’ont pas l’air de fonctionner. Selon la dernière étude de High Pay Centre, les grands patrons britanniques mettent seulement deux jours pour toucher le salaire annuel moyen qui s’élève à 37 600 euros. Pour comparaison, il faut six jours aux dirigeants français du SBF 120 pour empocher le salaire annuel moyen des Français qui s’élève à 25 500 euros. L’Angleterre fait tout de même moins bien qu’aux États-Unis. Là-bas, un dirigeant met seulement un jour pour gagner la rémunération moyenne d’un salarié.

V. P.