Vendredi 15 décembre, les 82 nouveaux membres du CNB ont désigné Julie Couturier présidente. Elle succède à Jérôme Gavaudan et prendra ses fonctions dès le 1er janvier 2024.
Julie Couturier, nouvelle présidente du CNB
Julie Couturier, bâtonnière du barreau de Paris (2022-2023), devient la deuxième femme élue présidente du CNB pour la mandature 2024-2026. Les élus l’ont choisie lors d’une assemblée élective, tenue vendredi 15 décembre, à bulletin secret. La nouvelle présidente de l’institution, "honorée et heureuse d’avoir été élue par [ses] pairs", travaillera aux côtés de Marie-Aimée Peyron et de l’ensemble des membres de l’institution.
La nouvelle présidente du CNB souhaite affronter les défis de la profession d’avocat au XXIe siècle. Ses priorités ? "Préserver [leur] indépendance, [les] former aux outils d’intelligence artificielle, mettre en œuvre l’égalité réelle." Julie Couturier mise donc sur la protection des principes fondamentaux de notre société et notamment sur celui de l’État de droit.
L’avocate débute au sein du cabinet Roubache Moiron Braud en 1995. Un an plus tard, elle intègre FTMS Avocats. Elle y reste vingt ans, d’abord en qualité de collaboratrice puis comme associée. En mars 2017, elle quitte FTMS pour créer son cabinet de niche en droit du patrimoine, de l’exécution et de l’immobilier. La boutique compte aujourd’hui quatre avocats. Julie Couturier a également été trésorière et vice-présidente de l’Union des jeunes avocats à la cour de Paris (UJA de Paris). Elle est membre d’honneur de la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (FNUJA de Paris). Et administratrice de l’association Droit et procédure depuis 2003, qu’elle préside de 2013 à 2015. Julie Couturier a également été membre du conseil de l’Ordre de 2009 à 2011 et secrétaire du conseil de l’ordre en 2011. Depuis le 1er janvier 2022, l’avocate siégeait au CNB comme vice-présidente de droit. Inscrite au barreau de Paris depuis 1995, elle est diplômée d’une maîtrise de droit, carrières judiciaires et d’un DEA de droit privé général de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Nora Benhamla