29e Rencontres du risk management : une édition pour penser le monde d’après
“Prenons les risques d’un nouvel élan.” Ce sera le fil conducteur des 29e Rencontres du risk management de l’Amrae (Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise). Bonne nouvelle : cette année, elles se tiendront de nouveau à Deauville, du 2 au 4 février, dans le respect des consignes sanitaires. L’an passé, l’édition avait été 100 % numérisée.
Le thème de cette année ? “Pas le Covid, mais le monde d’après”, annonce Oliver Wild, président de l’association et directeur des risques de Veolia. Les rencontres ont été pensées sur la base de trois piliers : équilibres, partages, innovations.
Sur la forme, elles seront articulées autour des traditionnelles tables rondes. L’occasion d’évoquer la place de la France dans l’échiquier mondial et celle de l’Europe dans les mouvements géopolitiques avec la Chine, les États-Unis ou la Russie. Ou de parler du risk manager, qui “n’est pas un obstacle, rappelle Oliver Wild. Il est là pour dire qu’on peut tout faire, mais en comprenant les risques.” Le congrès sera l'occasion pour les spécialistes de partager des outils, car “les risk managers doivent savoir tirer profit de toute l’information disponible”, complète le vice-président de l’association, Léopold Larios de Pina. Les professionnels devraient être au rendez-vous : 2 500 inscriptions ont déjà été enregistrées par l’Amrae.
Entreprises responsables
Sur le fond, l’idée sera de réfléchir aux capacités d’anticipation des risk managers et des assureurs : “On a vu que nos modèles classiques ont été bouleversés avec la crise. Mais avant, déjà, ils étaient inadaptés aux enjeux climatiques et sociaux”, explique Oliver Wild. L’environnement sera donc la “grande tendance” du congrès, et le sujet sera introduit par Yann Arthus-Bertrand dès l’ouverture des rencontres. Le président de l’Amrae l’assure, les solutions viendront des entreprises responsables. Sur le plan environnemental, mais pas que : “Elles doivent aussi préserver le capital humain”.
Pour encourager ce nouvel élan, l’innovation sera un “levier clé”. Sur ce point, le régulateur a lui-aussi un rôle à jouer. Et Oliver Wild de noter, également, une “grande avancée dans le réglementaire, qui s’appuie de plus en plus sur des outils que l’on utilise depuis longtemps, comme la cartographie des risques”. La loi Sapin 2 et celle sur le devoir de vigilance – qui aura bientôt un équivalent européen – en sont de bons exemples.
L’Amrae, en 2022, compte 1 650 adhérents, dont 950 risk managers. Toutes les entreprises du CAC 40 et les 2/3 de celles du SBF 120 y sont représentées.
- Du mercredi 2 au vendredi 4 février 2021
- Centre international de Deauville
- Inscriptions