Mode alternatif de règlement des litiges : 82 % des avocats concernés
La majorité des Français semble l’avoir compris : le contentieux n’est pas l’unique moyen de sortir d’un conflit. Si, selon un sondage réalisé par le CNB, 13% d’entre eux ont déjà été partie prenante dans un procès, 56 % reconnaissent que des alternatives juridiques existent pour résoudre un litige. Les outils les plus connus de la majorité des citoyens tricolores ? La médiation pour 86 % d’entre eux. Viennent ensuite la conciliation, puis l’arbitrage et, enfin, la procédure participative.
Les avocats, de leur côté, ont pris à bras le corps le sujet. Quatre-vingt-deux pour cent d’entre eux ont déjà pris part à ce mode de règlements alternatifs ; 73% des robes noires assurent le proposer "souvent" ou "très souvent" à leurs clients ; 27 % ne préconisent que "rarement" à "très rarement" cette sortie du conflit à la fois moins longue et moins onéreuse. "Grâce aux Mard (modes alternatifs de règlement des différends), des outils complémentaires existent pour que chacun obtienne justice, là où encore trop de nos concitoyens y renoncent. En effet, la stratégie judiciaire comprend le recours, quand c’est nécessaire, aux MardD, accompagné par son avocat", précise Hirbod Dehghani-Azar, président de la commission "mode de règlement alternatif des différends" du CNB. L’organe représentatif de la profession donne un coup de projecteur à ces modes de règlements alternatifs grâce à une large campagne de communication du 13 au 17 décembre.
C.C.