Jean-Baptiste Poulle, le visionnaire
Jeune cofondateur de la boutique parisienne dédiée au regulatory Spitz Poulle Kannan, Jean-Baptiste Poulle a pu, grâce à ce projet de création de cabinet, concrétiser une volonté d’entreprendre qui l’animait depuis ses études. Bien que séduit par le droit, le riche terrain de réflexion qu’il offre et ses liens multiples avec l’histoire, la philosophie, l’économie ou encore la finance, il ne s’est pas contenté d’occuper les bancs de prestigieuses universités parisiennes. En parallèle de son DEA en droit boursier, il suit une formation à Sciences Po puis à l’Essec afin de se préparer au mieux à, un jour, monter sa propre entreprise. Insatiable, il se lance ensuite dans une thèse qu’il rédige en même temps qu’il exerce chez Freshfields Bruckhaus Deringer.
Répondre à plusieurs aspirations
Dans le cadre de cette collaboration, il découvre le regulatory. Ses ambitions entrepreneuriales ne l’ayant pas quitté, il repère un champ libre en France pour développer une activité centrée sur cette matière, "fonder un tel cabinet permettait de répondre à une demande qui n’était pas complètement satisfaite sur la place de Paris", explique-t-il. La pratique du regulatory était en effet à l’époque majoritairement exercée dans les cabinets anglo-saxons et ce n’est qu’avec le développement des textes européens qu’elle a pris toute son importance. La création de Spitz Poulle Kannan avec ses associés Nicolas Spitz et Arut Kannan apparaît d’un autre côté comme la réponse à plusieurs des aspirations de Jean-Baptiste Poulle. En 2010, il s’engage ainsi dans cette aventure humaine en ayant pour objectif de créer une enseigne française prête à défendre la place de Paris, tout en conservant la possibilité de publier des articles de doctrine, une activité qui lui tient également à cœur.
"Nous ne pouvons délivrer le meilleur niveau de service en regulatory que de manière collective"
Dès le début, le cabinet est sollicité par de grandes institutions et banques étrangères, les banques françaises leur emboîtant le pas un peu plus tard. "Nous étions heureux que des clients de premier plan nous accordent leur confiance, se remémore-t-il. Ils nous ont aussi accompagnés dans notre développement en nous confiant de très beaux dossiers." Aujourd’hui, Spitz Poulle Kannan possède l’une des équipes les plus complètes à Paris et a pour ambition de devenir un acteur de référence du regulatory, en France et en Europe. Le succès de l’enseigne s’explique peut-être par sa façon de concevoir l’exercice du métier d’avocat : comme un travail collégial, sans avoir peur de la confrontation des points de vue. L’avocat est convaincu que "le meilleur niveau de service en regulatory ne peut se délivrer que de manière collective. J’ai eu la chance de rencontrer des associés qui partageaient ce point de vue."
Puisqu’il travaille avec des institutions financières, Jean-Baptiste Poulle doit avoir dans son cabinet des outils numériques en nombre et très sécurisés. Sur un plan plus personnel, il a le goût des choses simples et organiques. Il apprécie l’art du paysagisme qu’il découvre lors de ses voyages. Les jardins de la Villa Medicis et de Castillon en Normandie l’ont particulièrement marqué et il projette maintenant d’aller voir celui du Palazzo Piccolomini à Pienza.