Un vent nouveau souffle sur BCTG
Avoir 50 ans n’est pas toujours une fatalité. La preuve en est avec le cabinet français BCTG, qui célèbre son demi-siècle d’existence en amorçant un tout nouveau tournant dans sa vie, et pas des moindres : celui d’un changement de locaux, accompagné d’une refonte complète de son identité visuelle et de son site internet. Son ambition ? Refléter fidèlement la dynamique du cabinet et de ses équipes.
De nouveaux locaux pour s’agrandir
"On se perd", confient avec humour Diane Mouratoglou et Gaëlle Bloret-Pucci, respectivement associée en contentieux/contrats et associée en IP, qui ont investi les nouveaux locaux de BCTG, rue des Belles Feuilles dans le 16e, il y a quelques semaines à peine. Et pour cause, les avocats du cabinet ont troqué les 1 050 mètres carrés de leur ancienne structure située avenue Gourgaud, pour plus de 1 700 mètres carrés rue des Belles Feuilles, dans le 16e arrondissement. Cette superficie supplémentaire permettra très prochainement au cabinet d’accueillir de nouveaux avocats pour renforcer ses équipes. Situé dans une rue calme et dans les murs d’un ancien hôtel particulier, auquel est accolée une verrière ultra-moderne, BCTG dispose à présent de huit salles de réunion, de plusieurs espaces de convivialité, d’une salle de sport et même d’un jardin intérieur.
La structure a bien entendu veillé à rester en accord avec ses objectifs de responsabilité sociétale : "BCTG est, depuis de longues années déjà, fortement impliqué dans les enjeux suscités par la RSE. C’est donc tout naturellement qu’un effort particulier a été engagé dans l’aménagement de nos locaux, que ce soit dans les matériaux utilisés pour le mobilier, ou l’aménagement intérieur, ou pour le tri et le recyclage, explique Diane Mouratoglou. La disposition de ces nouveaux locaux favorise par ailleurs les contacts et le travail en équipe." Il faut dire que les effectifs ont considérablement augmenté depuis la création du cabinet, puisque la structure réunit aujourd’hui une cinquantaine d’avocats pour une dizaine d’associés, "treize exactement, avec les arrivées toutes récentes de Caroline Goupil, qui apporte ses compétences en IT et en data, et Ludovic Babin en droit des contrats publics", complète Gaëlle Bloret-Pucci.
Identité renouvelée
Avec une parité presque parfaite au sein de l’association (huit associés hommes pour cinq associés femmes), BCTG véhicule depuis plusieurs années des valeurs telles que le mérite, la force de travail ou encore la proximité avec ses clients. Pour les faire transparaître au mieux, tout en donnant un coup de jeune à son identité, le cabinet a retravaillé son identité visuelle en profondeur. "Jusque-là, nous étions focalisés sur la valorisation de nos compétences, qui se sont développées et consolidées au fil du temps : le M&A/private equity, le droit social, de l’environnement et de l’urbanisme, le contentieux, les contrats publics, la concurrence et la distribution, l’IT/data et l’IP. Aujourd’hui, ces compétences techniques, bien que primordiales, ne sont plus suffisantes pour attirer des talents. Il faut savoir se rendre attractif en valorisant les forces du cabinet, ses singularités et ses valeurs : une appétence partagée pour l’innovation, l’insatiable curiosité qui nous anime pour comprendre le monde et les défis de demain et un attachement profond à la qualité des relations humaines", explique Diane Mouratoglou.
"BCTG est aujourd'hui un cabinet très présent auprès d’acteurs de premier plan de secteurs de pointe, dynamique, audacieux et qui ose se questionner et se transformer"
Pour remettre au goût du jour sa stratégie de communication, le cabinet a recruté Charlotte Broyet, responsable communication et marketing du cabinet, arrivée il y a près de deux ans. "Tout le challenge était d’aligner l’image projetée avec la réalité de BCTG aujourd’hui : un cabinet très présent auprès d’acteurs de premier plan, dynamique, audacieux et qui ose se questionner et se transformer", précise Charlotte Broyet. Le nouveau site web de BCTG n’est pas qu’une simple plaquette de présentation en ligne, mais il valorise aussi son activité, en mettant la preuve au centre de la narration : "Nous partageons sur ce nouveau site notre esprit de curiosité, la culture de la transversalité et le goût pour l’innovation de nos équipes. Nous présentons ainsi dès que cela est possible nos dossiers et les succès de nos projets, des publications expertes et regards croisés, nos points de vue sur les défis du monde de demain et plus généralement la vie du cabinet, afin de créer un vrai dialogue avec nos clients, nos partenaires, nos futurs collaborateurs et tous ceux qui s’intéressent à nos activités."
"Le nouveau logo affirmé évoque quant à lui un repère pour les équipes internes et les clients et reflète le caractère haut de gamme et expert de notre activité", explique Diane Mouratoglou. "BCTG est un cabinet très dynamique pour ce qui est de la production d’articles de fond et des prises de position. Nous pensons que cette production technique crée de la valeur pour nos clients et le marché", ajoute Charlotte Broyet.
L’art de savoir rebondir
En cette période de changement d’identité, BCTG garde en tête des objectifs précis en matière de RSE et de numérique afin de les intégrer au mieux dans son développement : "Le cabinet a toujours témoigné un intérêt marqué pour l’innovation et l’environnement. De nombreux clients, notamment les entreprises des secteurs de la santé et de la tech, nous permettent de suivre de près les mutations technologiques. Notre nouveau site va nous permettre, par la publication d’articles ou de tribunes, de montrer comment le juridique vient structurer l’innovation", détaille Diane Mouratoglou. "L’arrivée de Caroline va par ailleurs nous permettre d’accélérer notre transition vers le tout numérique", évoque Gaëlle Bloret-Pucci, avant de mentionner l’existence d’un comité consacré à la transformation digitale au sein du cabinet, qui a permis de revoir récemment tout son système informatique. "Pour mener à bien cette démarche, nous nous sommes attaché les services d’un spécialiste de la transformation numérique des cabinets d’avocats."
Après avoir vécu une période difficile en 2010, liée à la disparition brutale de deux de ses associés fondateurs, BCTG a su trouver des ressources et rebondir grâce à de nouvelles arrivées structurantes au sein de son partnership ces dix dernières années : celles de Hugues Villey-Desmeserets pour la pratique concurrence et distribution, celle de Paul Elfassi pour le prisme public des affaires et énergie ou encore la récente nomination de François Dauba en qualité d’associé. "Le rebranding de BCTG a aussi vocation à mettre en lumière nos avocats, notamment la solidité de nos équipes et leurs compétences techniques. Déménager et amorcer un changement d’identité au même moment s’est apparenté à un vrai challenge surtout dans un contexte de sortie de crise", conclut Diane Mouratoglou. Un nouveau pari qui lui a réussi jusqu’à présent.
Marine Calvo